L'humidité s'était également infiltrée partout dans la toiture du pavillon, tandis que les ardoises s'étaient usées, quand elles ne s'étaient pas tout bonnement envolées. Poinçons, arêtiers et sablières étaient aussi en mauvais état. La couverture a donc été intégralement rénovée avec des ardoises naturelles posées au clou cuivre sur un voligeage jointif, pendant que les épis et faîtages ont été réalisés en plomb.
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Une couverture en ardoise "à rangs consécutifs"
Une particularité toutefois : "La couverture en ardoise est réalisée à rangs consécutifs, le versant nord détermine le pureau de référence pour être ensuite reporté sur les versants croupe puis le versant sud qui est gauche, et dont les pureaux sont variables et non-parallèles", indique Stéphane Leroux.
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Autrement dit, comme il n'existe pas d'angle d'équerre à 90°C à l'extérieur sur un bâtiment bastionné, et que la toiture est donc considérée comme "gauche", les versants ne sont pas tous identiques sur leur longueur. Les pureaux doivent donc être tracés suivant des dimensions variables puisque ce décalage de longueur doit être compensé.