POLITIQUE. Lors de l'ouverture du Mondial du Bâtiment 2024, plusieurs figures du secteur de la construction ont appelé le gouvernement de Michel Barnier à pérenniser les dispositifs de soutien à la rénovation énergétique. Les professionnels exigent aussi de plus en plus que les banques mettent la main à la pâte.


Le secteur de la construction peut-il espérer répondre à l'urgence écologique tout en assurant sa reprise économique ? Alors que s'ouvre ce 30 septembre l'édition 2024 du Mondial du Bâtiment au Parc des expositions de la Porte de Versailles de Paris, trois figures de la filière ont livré des éléments de réponse. Du côté de la Fédération française du bâtiment (FFB), on réitère le souhait de voir les dispositifs de soutien à la rénovation énergétique et à l'investissement locatif être pérennisés dans le projet de loi de Finances 2025.

 

 

"Il y a une grande attente dans le bâtiment de lutter contre les gaz à effet de serre. On sait faire la rénovation énergétique, mais il faut donner cette impulsion, cette envie chez nos concitoyens. C'est bon pour nos entreprises mais aussi pour notre économie", souligne Olivier Salleron, à la tête de la fédération, tout en rappelant que la rénovation représente entre 60 et 65% du chiffre d'affaires du bâtiment.

 

"On n'a eu que des régressions"

 

Le problème étant que la rénovation ne progresse que de 1,5% à 2% par an, la faute selon lui aux
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