Le "Programme d'action pour la qualité de la construction et la transition énergétique" (Pacte) déploiera tout un arsenal pour soutenir la montée en compétence des entreprises en matière de rénovation énergétique. Un comité de pilotage, mené par Sabine Basili, vice-présidente de la Capeb, vient d'être mis en place. Présentation.
"Il faut accompagner les professionnels du bâtiment dans le triple enjeu de la transition énergétique : environnemental, économique et social", c'est avec ces mots que la ministre du Logement, Sylvia Pinel, a lancé, ce 17 février, le comité de pilotage du Programme d'action pour la qualité de la construction et la transition énergétique (PACTE).
Présidé par Sabine Basili, vice-présidente de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB), il vise à accompagner la montée en compétence des entreprises en matière de rénovation énergétique. "Il faut soutenir les professionnels à s'adapter aux nouvelles pratiques, aux nouveaux matériaux, notamment via la formation, et ce sur l'ensemble du territoire", a souligné Sylvia Pinel. Le programme tourne autour de plusieurs axes de travail.
Développer l'analyse
Tout d'abord, il s'agira d'identifier les technologies performantes et déployer des solutions innovantes de construction et de rénovation, puis de développer et mutualiser des outils d'expérimentation, d'observation et de retour d'expérience de la performance énergétique des bâtiments, au regard de la sinistralité observée, pour définir des recommandations opérationnelles."Il faut assurer une veille sur les travaux de rénovation engagés pour limiter la sinistralité", réaffirme Sabine Basili.Moderniser les règles de l'art de la conception
Développer un réseau territorial
Autre objectif : développer un réseau sur l'ensemble du territoire. "Un réseau de plateaux techniques de formation aux gestes et aux procédés innovants, sera mis en place dans les territoires avec les acteurs", précise le ministère.Au final ce pacte, élaboré avec les professionnels du bâtiment, dispose d'une enveloppe de 30 millions d'euros pour trois ans. Il s'inscrit dans le Plan de relance de la construction aux côtés du plan de transition numérique du bâtiment et du plan de recherche et développement sur l'amiante.