Juste à temps pour le 60ème anniversaire de la libération de la ville, la cathédrale de Strasbourg va retrouver sa flèche, entièrement rénovée et débarrassée des échafaudages installés il y a près de cinq ans.
Le démontage des échafaudages devrait débuter le 27 septembre prochain et durer huit semaines au total pour s'achever le 19 novembre, à la veille des célébrations qui se dérouleront les 20 et 21 novembre.
Au cours de celles-ci, le drapeau français sera hissé sur la cathédrale, a précisé Robert Grossmann, le président de la communauté urbaine de Strasbourg au cours d'un point de presse.
Les échafaudages avaient été installés dans l'urgence, en 1999, après la chute d'éléments du décor sculpté. Cependant les travaux de rénovation proprement dits, consistant notamment à restaurer les ouvrages métalliques de la croix et à remplacer le paratonnerre, mais également à traiter ou à remplacer les pierres en grès dégradées par la pollution, n'avaient débuté qu'au printemps 2003.
Quelque 120 personnes, dont une quarantaine d'artisans, essentiellement des tailleurs de pierre et des métalliers ont travaillé sur ce chantier d'un coût total de 4,4 millions d'euros. Sur cette somme, 3,2 millions d'euros sont financés par l'Oeuvre Notre-Dame (OND), une fondation unique en son genre existant depuis le Moyen-Age, aujourd'hui administrée et subventionnée par la ville de Strasbourg, et le reste par l'Etat.
Un périmètre de sécurité sera mis en place sur le parvis de la cathédrale pour permettre le démontage de 50 tonnes d'échafaudages, a précisé pour sa part Christophe Boule, le responsable technique du projet.
Mais les échafaudages ne devraient pas disparaître totalement, une partie d'entre eux étant appelés à servir de base à ceux qui seront à nouveau édifiés à partir de mars 2005 pour permettre la rénovation de la Haute Tour octogonale de l'édifice.
Des travaux sont par ailleurs en cours pour réaménager le choeur de la cathédrale gothique ainsi que pour renforcer les contreforts, tandis que d'autres sont prévus à l'avenir pour restaurer certains vitraux, endommagés par la pollution.
Au cours de celles-ci, le drapeau français sera hissé sur la cathédrale, a précisé Robert Grossmann, le président de la communauté urbaine de Strasbourg au cours d'un point de presse.
Les échafaudages avaient été installés dans l'urgence, en 1999, après la chute d'éléments du décor sculpté. Cependant les travaux de rénovation proprement dits, consistant notamment à restaurer les ouvrages métalliques de la croix et à remplacer le paratonnerre, mais également à traiter ou à remplacer les pierres en grès dégradées par la pollution, n'avaient débuté qu'au printemps 2003.
Quelque 120 personnes, dont une quarantaine d'artisans, essentiellement des tailleurs de pierre et des métalliers ont travaillé sur ce chantier d'un coût total de 4,4 millions d'euros. Sur cette somme, 3,2 millions d'euros sont financés par l'Oeuvre Notre-Dame (OND), une fondation unique en son genre existant depuis le Moyen-Age, aujourd'hui administrée et subventionnée par la ville de Strasbourg, et le reste par l'Etat.
Un périmètre de sécurité sera mis en place sur le parvis de la cathédrale pour permettre le démontage de 50 tonnes d'échafaudages, a précisé pour sa part Christophe Boule, le responsable technique du projet.
Mais les échafaudages ne devraient pas disparaître totalement, une partie d'entre eux étant appelés à servir de base à ceux qui seront à nouveau édifiés à partir de mars 2005 pour permettre la rénovation de la Haute Tour octogonale de l'édifice.
Des travaux sont par ailleurs en cours pour réaménager le choeur de la cathédrale gothique ainsi que pour renforcer les contreforts, tandis que d'autres sont prévus à l'avenir pour restaurer certains vitraux, endommagés par la pollution.