DÉCRYPTAGE. Présenté par les industriels comme un gaz renouvelable prometteur, le biométhane peut compter actuellement sur 400 installations produisant 7 térawatts-heure par an, un chiffre qui bondit de quasiment 10% entre la fin 2021 et la 1er trimestre 2022. L'injection de cette énergie dans le réseau national a connu une croissance fulgurante en un an.
Le biométhane ne connaît pas la crise. Très régulièrement présenté par l'industrie gazière comme une énergie renouvelable prometteuse dans un contexte de transition écologique, d'inflation et de guerre russo-ukrainienne qui soulève des questions de souveraineté énergétique, ce gaz "vert" pouvait compter, au 31 mars dernier, sur 401 installations produisant 7 térawatts-heure par an. Une capacité qui a bondi de 9% entre le 4e trimestre 2021 et le 1er trimestre 2022, selon le service des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.
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Rien que sur les trois premiers mois de l'année, 36 nouveaux sites de production (+80%) ont été raccordés au réseau national, ce qui représente 560 gigawatts-heure annuels de capacités supplémentaires. Sur ce point aussi la dynamique est plus que palpable, dans la mesure où ces capacités s'élevaient à 342 GWh/an à la même période un an plus tôt, soit +64%. Le parc de production se compose à plus de la moitié (55%) de petites installations, c'est-à-dire d'unités délivrant une puissance inférieure à 15 GWh/an, et qui ne pèsent que 31% de la production totale installée.
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