Organisée par la Maison de lEurope de Paris et la Ville de Paris, la première journée déchange «Entre villes et métropoles» a centré lundi sa réflexion autour des thèmes de lécole et du transport, en tant que facteurs potentiels dintégration ou de ségrégation. Le cycle se poursuivra en décembre avec dautres rencontres.
Premier séminaire dune série de quatre, ces rencontres organisées par la délégation territorialité de la Ville de Paris sintéressent à «lévolution des villes européennes et leur façon de gérer leur rapport avec les périphéries». Afin de répondre à cette problématique, «Entre villes et métropoles» a convié lundi 22 octobre acteurs locaux et intervenants de haut niveau (sociologues, professeurs
) à des ateliers de réflexion et autres débats de fond.
La ville et sa périphérie
Ces rendez-vous mensuels (les prochains seront en décembre, janvier et février) sont en fait censés relancer le débat sur le Grand Paris. Comment Paris sera-t-il amené ou pas à englober la grande couronne ? De même : on peut sintéresser à comprendre comment Londres a organisé limmense territoire quest le sien. Des questions devant aider à préparer les Assises européennes sur les grandes métropoles, prévues pour le printemps 2008.
Au cur des conversations de cette première journée déchange : lécole et les transports ; lintégration et la ségrégation. Un premier atelier sest penché par exemple sur la ghettoïsation de lécole, ou la carte scolaire. Puis lartiste Kristina Solomoukha a proposé une diversion sintéressant au rapport entre lart et larchitecture. Souhaitant établir «un dialogue avec lespace public sur un mode ludique», lukrainienne a exposé ses travaux sur les échangeurs dautoroutes, symboles forts de nos vies modernes, sans cesse en transit.
Un autre atelier sest attaché à étudier les déplacements métropolitains, et leur contribution à la ségrégation des citoyens. Le cinéaste Leonardo Di Costanzo a voulu analyser le «statut de lécole républicaine qui faillit à sa tache» à travers un film, «Un cas décole», narrant les déboires dun collège napolitain avec ses élèves désintéressés.
Les prochaines journées «Entre ville et métropole» tenteront de plonger dans le ventre des villes et de cerner «la nouvelle identité de la ville à travers larchitecture et lurbanisme». Rendez-vous au mois de décembre.
La ville et sa périphérie
Ces rendez-vous mensuels (les prochains seront en décembre, janvier et février) sont en fait censés relancer le débat sur le Grand Paris. Comment Paris sera-t-il amené ou pas à englober la grande couronne ? De même : on peut sintéresser à comprendre comment Londres a organisé limmense territoire quest le sien. Des questions devant aider à préparer les Assises européennes sur les grandes métropoles, prévues pour le printemps 2008.
Au cur des conversations de cette première journée déchange : lécole et les transports ; lintégration et la ségrégation. Un premier atelier sest penché par exemple sur la ghettoïsation de lécole, ou la carte scolaire. Puis lartiste Kristina Solomoukha a proposé une diversion sintéressant au rapport entre lart et larchitecture. Souhaitant établir «un dialogue avec lespace public sur un mode ludique», lukrainienne a exposé ses travaux sur les échangeurs dautoroutes, symboles forts de nos vies modernes, sans cesse en transit.
Un autre atelier sest attaché à étudier les déplacements métropolitains, et leur contribution à la ségrégation des citoyens. Le cinéaste Leonardo Di Costanzo a voulu analyser le «statut de lécole républicaine qui faillit à sa tache» à travers un film, «Un cas décole», narrant les déboires dun collège napolitain avec ses élèves désintéressés.
Les prochaines journées «Entre ville et métropole» tenteront de plonger dans le ventre des villes et de cerner «la nouvelle identité de la ville à travers larchitecture et lurbanisme». Rendez-vous au mois de décembre.