Concernant la mesure du Projet de loi des finances 2005 sur la transformation du Prêt à Taux Zéro en crédit d’impôt, la Capeb attend le débat parlementaire pour se prononcer.

Dans un communiqué, la Capeb rappelle avoir toujours salué le Prêt à Taux Zéro comme « un excellent instrument d’aide à l’accession à la propriété ». Par rapport à cela, elle s’interroge sur les réelles conditions du « remplacement avantageux du PTZ par le crédit d’impôt » promis par Bercy.
La Capeb insiste sur la nécessité pour ce nouveau dispositif d’être « aussi simple et lisible que le précédent pour l’acquéreur, sans surcoût et fondé sur une procédure ».
Elle attend la preuve de la « générosité » de Bercy qui souhaite financer 200.000 logements contre 100.000 logements aujourd'hui.
La Capeb attend également de connaître les barèmes de calcul applicables aux ménages, et souhaitant « qu’ils permettent à ces derniers de bénéficier d’un apport au moins égal à celui du PTZ soit 20% du coût total de l’opération ».

Cependant, la Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment salue positivement l’ouverture plus large de ce dispositif sur le logement ancien «ce qui devrait permettre l’acquisition de logements en centres urbains » et également par voie de conséquence « serait de nature à détendre le parc locatif ".
Enfin, en ce qui concerne les artisans du bâtiment « ils ne négligent pas le puissant effet de levier estimé à deux fois et demi la mise en subvention », précise la Capeb.

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