Le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment vient d'éditer, pour les particuliers ou les assureurs, un guide de remise en état des bâtiments à la suite d'inondation.
A la demande de la Direction Générale de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction (DGUHC), le CSTB s'est penché sur les problèmes et les solutions de la remise en état des bâtiments à la suite d'une inondation. Sujet de circonstance depuis 1995, date depuis laquelle les départements du sud-est ou du nord sont régulièrement victimes de la montée des eaux.
Ces sept années de travail ont abouti à la rédaction d'un guide pratique de 24 pages. " Nous avons constatés avec la DGHUC qu'il n'existait pas de documents relatifs aux réparations à effectuer ", explique Jean-Luc Salagnac, coordinateur de la rédaction de cet ouvrage. " Nous avons donc réalisé un premier projet, en prenant en compte des inondations de plaine pas trop catastrophiques ".
Ce sont ensuite les graves inondations de 1999, dans l'Aude, qui ont relancé ce projet, en partant cette fois de pluies à caractère torrentiel, des effets dynamiques de l'eau. Dès lors, le guide s'est articulé en quatre parties, chronologiques.
D'abord, l'introduction se penche sur les précautions élémentaires en matière de sécurité et de santé lorsqu'une maison a été envahie par les eaux. L'accent est alors mis sur le séchage, priorité absolue dont dépend le délais de mise en route des premiers travaux de réparation.
Le deuxième chapitre, intitulé " Santé, Sécurité, Prévention " donne des conseils psychologiques et moraux, précise les aides sur lesquels un sinistré peut compter de la part des services de secours comme des autorités sanitaires. Il fournit également des recommandations pratiques et des conseils essentiels.
" Cette partie s'adresse notamment au grand public, aux victimes et aux personnes susceptibles de les aider. Nous avons essayé de faire le tour des meilleures pratiques, de répondre au 'Que faire ?' et de combler des lacunes ", commente Jean-Luc Salagnac.
Le troisième chapitre est consacré à la remise en état à proprement parler. Il met en lumière les problèmes provoqués par la crue et indique des pistes de réhabilitation. La réfection des ouvrage d'isolation thermique y est largement traitée, ainsi que celle des cloisons, des fenêtres et des porte-fenêtres, des escaliers et des menuiseries. Ce sont tous les éléments constitutifs du bâti qui sont expliqués, du sol au toit.
Enfin, la dernière partie du guide s'attache à l'amélioration du bâtiment en mettant en perspective l'opportunité de profiter des travaux entrepris pour diminuer la vulnérabilité du site. Ce court chapitre s'engage dans le voie de la prévention et place le propriétaire d'un immeuble, comme le particulier, face aux différentes possibilités et à l'investissement nécessaire.
La vulnérabilité du bâtiment est en effet l'un des points de mire du guide qui, sans nier la capacité de la nature à recouvrir ses droits et à nuire aux construction de l'homme, envisage sérieusement la possibilité d'une déficience au moment de la construction.
Ces sept années de travail ont abouti à la rédaction d'un guide pratique de 24 pages. " Nous avons constatés avec la DGHUC qu'il n'existait pas de documents relatifs aux réparations à effectuer ", explique Jean-Luc Salagnac, coordinateur de la rédaction de cet ouvrage. " Nous avons donc réalisé un premier projet, en prenant en compte des inondations de plaine pas trop catastrophiques ".
Ce sont ensuite les graves inondations de 1999, dans l'Aude, qui ont relancé ce projet, en partant cette fois de pluies à caractère torrentiel, des effets dynamiques de l'eau. Dès lors, le guide s'est articulé en quatre parties, chronologiques.
D'abord, l'introduction se penche sur les précautions élémentaires en matière de sécurité et de santé lorsqu'une maison a été envahie par les eaux. L'accent est alors mis sur le séchage, priorité absolue dont dépend le délais de mise en route des premiers travaux de réparation.
Le deuxième chapitre, intitulé " Santé, Sécurité, Prévention " donne des conseils psychologiques et moraux, précise les aides sur lesquels un sinistré peut compter de la part des services de secours comme des autorités sanitaires. Il fournit également des recommandations pratiques et des conseils essentiels.
" Cette partie s'adresse notamment au grand public, aux victimes et aux personnes susceptibles de les aider. Nous avons essayé de faire le tour des meilleures pratiques, de répondre au 'Que faire ?' et de combler des lacunes ", commente Jean-Luc Salagnac.
Le troisième chapitre est consacré à la remise en état à proprement parler. Il met en lumière les problèmes provoqués par la crue et indique des pistes de réhabilitation. La réfection des ouvrage d'isolation thermique y est largement traitée, ainsi que celle des cloisons, des fenêtres et des porte-fenêtres, des escaliers et des menuiseries. Ce sont tous les éléments constitutifs du bâti qui sont expliqués, du sol au toit.
Enfin, la dernière partie du guide s'attache à l'amélioration du bâtiment en mettant en perspective l'opportunité de profiter des travaux entrepris pour diminuer la vulnérabilité du site. Ce court chapitre s'engage dans le voie de la prévention et place le propriétaire d'un immeuble, comme le particulier, face aux différentes possibilités et à l'investissement nécessaire.
La vulnérabilité du bâtiment est en effet l'un des points de mire du guide qui, sans nier la capacité de la nature à recouvrir ses droits et à nuire aux construction de l'homme, envisage sérieusement la possibilité d'une déficience au moment de la construction.