Les architectes Aldric Beckmann, Françoise N'Thépé et Franck Vialet réaménagent actuellement la Maréchalerie et la Forge du Château de Versailles en pôles de recherches pour les 800 étudiants de l'école d'architecture. Un nouveau look qui s'accompagne d'un esprit d'ouverture sur la ville.
Les travaux de rénovation et de réaménagement de l'ancienne maréchalerie et de l'ancienne forge du Château de Versailles sont aujourd'hui terminés à 90%. Pour Nicolas Michelin, Directeur de l'Ecole d'architecture de Versailles, «cette opération d'envergure donnera un nouveau souffle à l'établissement, qui s'adaptera aux nouvelles technologies et répondra aux enjeux contemporains des métiers de l'architecture».
Avant essentiellement confinée dans les étages du bâtiment de la Petite écurie, l'école d'architecture de Versailles bénéficiera d'une ouverture sur la ville avec son extension en rez-de-chaussée, et sa nouvelle entrée avenue de Sceau.
Ainsi, plus qu'un lieu d'enseignement et de recherche, l'établissement deviendra un lieu de ressources à destination du grand public. Dès cette semaine (3-4 juin), le nouvel amphithéâtre de 250 places accueille sa première manifestation publique : un séminaire consacré au projet architectural et aux nouvelles économies urbaines.
Sur l'ensemble de l'opération, et en liaison avec l'Architecte des Bâtiments de France, les maîtres d'oeuvre Aldric Beckmann, Françoise N'Thépé et Franck Vialet ont fait le choix de s'appuyer le moins possible sur les édifices historiques.
Pour la cour de la forge qui, avec sa cafétéria, son lieu d'exposition et son amphithéâtre, devient le nouveau coeur dynamique de l'école, les architectes ont conçu une couverture indépendante de la structure historique.
D'une surface de 323 m2, elle est constituée de poteaux semblables à des bras de grues articulés, portant à 8 m de haut une nappe de coussins d'air (membranes plastiques transparentes ETFE - Ethylène Tetra Fluor Ethylène). Maintenus par un système de tirants inox croisés et de profils métalliques fins, ceux-ci peuvent être entièrement démontés et rendre ainsi son aspect originel à la cour.
A l'intérieur de l'ancienne forge, l'intervention contemporaine se détache au sens propre comme au sens figuré des murs historiques par l'emploi de la couleur (surfaces, matériaux, mobiliers). Dans l'amphithéâtre, alors que les sièges alternent de façon aléatoire entre blanc, beige et gris anthracite, des néons colorent de rose les panneaux plafonniers en polycarbonate translucides. Volets intérieurs blancs et panneaux acoustiques coulissent sur les parois au grès des besoins.
La couleur est également utilisée pour rythmer le volume long (200m) et étroit (6m) de la Maréchalerie, où sont installés les pôles de recherches de l'école (architecture, paysage, arts plastiques). Communiquant physiquement (couloir) ou visuellement (vitrage) les uns avec les autres, les bureaux (RDC) et les ateliers (1er étage) gris sont séparés par des cages d'escaliers et des sanitaires couleur framboise.
La lumière naturelle pénètre abondamment dans les ateliers par des ouvertures latérales et zénithales à travers la charpente en bois qui, laissée naturelle ou bien peinte en blanc, crée une atmosphère particulière, conjuguant les savoirs-faire techniques d'hier et d'aujourd'hui.
Avant essentiellement confinée dans les étages du bâtiment de la Petite écurie, l'école d'architecture de Versailles bénéficiera d'une ouverture sur la ville avec son extension en rez-de-chaussée, et sa nouvelle entrée avenue de Sceau.
Ainsi, plus qu'un lieu d'enseignement et de recherche, l'établissement deviendra un lieu de ressources à destination du grand public. Dès cette semaine (3-4 juin), le nouvel amphithéâtre de 250 places accueille sa première manifestation publique : un séminaire consacré au projet architectural et aux nouvelles économies urbaines.
Sur l'ensemble de l'opération, et en liaison avec l'Architecte des Bâtiments de France, les maîtres d'oeuvre Aldric Beckmann, Françoise N'Thépé et Franck Vialet ont fait le choix de s'appuyer le moins possible sur les édifices historiques.
Pour la cour de la forge qui, avec sa cafétéria, son lieu d'exposition et son amphithéâtre, devient le nouveau coeur dynamique de l'école, les architectes ont conçu une couverture indépendante de la structure historique.
D'une surface de 323 m2, elle est constituée de poteaux semblables à des bras de grues articulés, portant à 8 m de haut une nappe de coussins d'air (membranes plastiques transparentes ETFE - Ethylène Tetra Fluor Ethylène). Maintenus par un système de tirants inox croisés et de profils métalliques fins, ceux-ci peuvent être entièrement démontés et rendre ainsi son aspect originel à la cour.
A l'intérieur de l'ancienne forge, l'intervention contemporaine se détache au sens propre comme au sens figuré des murs historiques par l'emploi de la couleur (surfaces, matériaux, mobiliers). Dans l'amphithéâtre, alors que les sièges alternent de façon aléatoire entre blanc, beige et gris anthracite, des néons colorent de rose les panneaux plafonniers en polycarbonate translucides. Volets intérieurs blancs et panneaux acoustiques coulissent sur les parois au grès des besoins.
La couleur est également utilisée pour rythmer le volume long (200m) et étroit (6m) de la Maréchalerie, où sont installés les pôles de recherches de l'école (architecture, paysage, arts plastiques). Communiquant physiquement (couloir) ou visuellement (vitrage) les uns avec les autres, les bureaux (RDC) et les ateliers (1er étage) gris sont séparés par des cages d'escaliers et des sanitaires couleur framboise.
La lumière naturelle pénètre abondamment dans les ateliers par des ouvertures latérales et zénithales à travers la charpente en bois qui, laissée naturelle ou bien peinte en blanc, crée une atmosphère particulière, conjuguant les savoirs-faire techniques d'hier et d'aujourd'hui.