Sans entrer dans les détails techniques, voici le l'essentiel de la nouvelle réglementation thermique : du niveau d'exigence aux outils mis en place pour assurer son application
Comme son nom l'indique, la RT 2000 est une réglementation. Aussi, d'un point de vue juridique elle comprend un décret relatif aux caractéristiques thermiques des constructions (ce décret modifie le code de la construction et de l'habitation) et un arrêté relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments.
Le niveau d'exigence
Pour l'heure, la RT 2000 porte sur les bâtiments neufs résidentiels et tertiaires.
- Dans le secteur résidentiel, les exigences réglementaires sont en progrès de l'ordre de 20% environ par rapport à la précédente réglementation de 1988 soit près de 5% par rapport aux bonnes pratiques, pour un surcoût de construction de l'ordre de 1%.
-Dans le secteur tertiaire, la réglementation précédente était peu exigeante. La RT 2000 fait progresser de plus de 40% le niveau d'exigence réglementaire. Rapportée aux bonnes pratiques actuelles, l'amélioration est de 15 à 25%, selon les secteurs (bureaux, hôpitaux, écoles...).
Les bonnes pratiques prises pour référence sont largement inspirées des solutions développées pour satisfaire aux différents labels HPE et chauffage électrique. On constate d'ailleurs que les niveaux d'exigence retenus sont en avance sur les objectifs du programme national de lutte contre le changement climatique.
Logiciels de calcul
La conception de la RT 2000 repose sur une modélisation précise des phénomènes physiques pris en compte, et dont les algorithmes sont annexés à son arrêté de publication.
Avec l'aide du CSTB, l'État s'est ainsi doté d'une réglementation juridiquement et techniquement stable qui devrait lui permettre d'évaluer rapidement l'impact des renforcements ultérieurs prévus par le programme national de lutte contre le changement climatique à compter de 2005.
Ces modèles sont à la disposition de professionnels sous la forme de logiciels libres, même si des éditeurs de logiciels ont réalisé des interfaces répondant aux besoins des industriels, concepteurs et bureaux d'études thermiques.
Des solutions techniques
Pour certaines familles de bâtiments, comme les maisons individuelles, il peut être nécessaire ou simplement utile de disposer d'une méthode simple de vérification du respect de la réglementation qui soit accessible au public et aux artisans et qui dispense de recourir à tout calcul, fût-il informatisé.
Aussi, les constructeurs peuvent se référer à des solutions techniques attachées à des familles de bâtiments définies par leur destination et leurs principes constructifs et architecturaux (petits gymnases en bois, locaux scolaires, maisons individuelles en maçonnerie...).
Une solution technique indique les combinaisons de produits et d'équipements, repérés par leurs caractéristiques thermiques fournies par l'étiquetage ou le fabricant, qui garantissent le respect de la consommation d'énergie de référence fixée par la réglementation.
Les différents ouvrages et équipements se verront attribuer des points en fonction de leurs caractéristiques thermiques. Le constructeur vérifiera que l'addition des points correspondant aux produits et équipements choisis atteint un montant total autorisé. En deçà, il devra parvenir au résultat en ajustant ses choix par itérations successives.
Les industriels, constructeurs ou concepteurs peuvent donc élaborer leurs propres solutions techniques. Celles-ci devront être préalablement agréées par le Ministère de l'équipement, des transports et du logement pour valoir justification du respect de la réglementation.
Le niveau d'exigence
Pour l'heure, la RT 2000 porte sur les bâtiments neufs résidentiels et tertiaires.
- Dans le secteur résidentiel, les exigences réglementaires sont en progrès de l'ordre de 20% environ par rapport à la précédente réglementation de 1988 soit près de 5% par rapport aux bonnes pratiques, pour un surcoût de construction de l'ordre de 1%.
-Dans le secteur tertiaire, la réglementation précédente était peu exigeante. La RT 2000 fait progresser de plus de 40% le niveau d'exigence réglementaire. Rapportée aux bonnes pratiques actuelles, l'amélioration est de 15 à 25%, selon les secteurs (bureaux, hôpitaux, écoles...).
Les bonnes pratiques prises pour référence sont largement inspirées des solutions développées pour satisfaire aux différents labels HPE et chauffage électrique. On constate d'ailleurs que les niveaux d'exigence retenus sont en avance sur les objectifs du programme national de lutte contre le changement climatique.
Logiciels de calcul
La conception de la RT 2000 repose sur une modélisation précise des phénomènes physiques pris en compte, et dont les algorithmes sont annexés à son arrêté de publication.
Avec l'aide du CSTB, l'État s'est ainsi doté d'une réglementation juridiquement et techniquement stable qui devrait lui permettre d'évaluer rapidement l'impact des renforcements ultérieurs prévus par le programme national de lutte contre le changement climatique à compter de 2005.
Ces modèles sont à la disposition de professionnels sous la forme de logiciels libres, même si des éditeurs de logiciels ont réalisé des interfaces répondant aux besoins des industriels, concepteurs et bureaux d'études thermiques.
Des solutions techniques
Pour certaines familles de bâtiments, comme les maisons individuelles, il peut être nécessaire ou simplement utile de disposer d'une méthode simple de vérification du respect de la réglementation qui soit accessible au public et aux artisans et qui dispense de recourir à tout calcul, fût-il informatisé.
Aussi, les constructeurs peuvent se référer à des solutions techniques attachées à des familles de bâtiments définies par leur destination et leurs principes constructifs et architecturaux (petits gymnases en bois, locaux scolaires, maisons individuelles en maçonnerie...).
Une solution technique indique les combinaisons de produits et d'équipements, repérés par leurs caractéristiques thermiques fournies par l'étiquetage ou le fabricant, qui garantissent le respect de la consommation d'énergie de référence fixée par la réglementation.
Les différents ouvrages et équipements se verront attribuer des points en fonction de leurs caractéristiques thermiques. Le constructeur vérifiera que l'addition des points correspondant aux produits et équipements choisis atteint un montant total autorisé. En deçà, il devra parvenir au résultat en ajustant ses choix par itérations successives.
Les industriels, constructeurs ou concepteurs peuvent donc élaborer leurs propres solutions techniques. Celles-ci devront être préalablement agréées par le Ministère de l'équipement, des transports et du logement pour valoir justification du respect de la réglementation.