AIDES. Créé pour soutenir les TPE dont l'activité sera fortement touchée par la crise sanitaire, le fonds national de solidarité sera doté de 2 milliards d'euros. Les régions contribueront à cette enveloppe.
La création d'un fonds national de solidarité fait partie des mesures de soutien à l'économie annoncée par le gouvernement, alors que l'activité du pays ralentit chaque jour un peu plus, à mesure que l'épidémie de coronavirus se répand et que le confinement se durcit. Doté de 2 milliards d'euros, l'exécutif avait clairement impliqué les régions, cheffes de file du développement économique sur leur territoire, au dispositif. Elles cogèreront ce fonds, et participeront financièrement.
Le 17 mars, l'association Régions de France qui les réunit a confirmé la mobilisation de 250 millions d'euros pour ce fonds. Une participation acceptée à l'unanimité des présidents des conseils régionaux.
"C'est l'engagement de leur solidarité totale vis-à-vis des indépendants et des plus petites entreprises, déclare le président de l'association et de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier. Elles sont les premières à souffrir." Les collectivités estiment prendre "toutes leurs responsabilités en mobilisant d'urgence tous leurs moyens disponibles, en parfaite coordination avec l'Etat".
Le président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, en a aussi appelé à commencer à "nous projeter dès maintenant dans l'après-crise du coronavirus et préparer la reprise économique". Il souhaite que soit engagé rapidement une "réflexion stratégique et un plan d'action visant à la reconquête et à la relocalisation des technologies et des savoir-faire", dans des domaines comme la santé, les technologies du futur, ou encore les énergies nouvelles.
La Nouvelle-Aquitaine mobilise 50 millions pour son tissu économique