Si la Suisse remporte la Coupe de l'America, elle pourra choisir le lieu pour défendre son titre. Son choix sera suivi d'une flambée immobilière.
Menée trois à zéro, ce 18 février, le Team New-Zealand risque fort de perdre la coupe de l'America. Et donc la Suisse de la ramener en terre européenne, qu'elle a définitivement quitté en 1851 dans les soutes de la goélette du New-York Yacht Club.
Or, le règlement de l'épreuve stipule clairement que la course doit être courue sur " de l'eau de mer ". Autrement dit, si les Suisses sortent victorieux des prochaines régates, ils ne pourront choisir un lac helvétique pour défendre leur titre.
" S'il y a une clause qui exclue l'eau douce, en revanche il n'y en a pas qui impose tel ou tel site. La Coupe de l'America pourrait aussi bien être défendue à Singapour, au Japon ou aux Etats-Unis. Il est probable que si Alinghi [le bateau suisse, ndlr] l'emporte, le choix se fera dans un site européen au Portugal, en Italie, en Espagne, à Malte ou en France ", a expliqué Bruno Troublé, coorganisateur de la Coupe Louis Vuitton.
Si l'affluence n'a pas été très forte en Nouvelle-Zélande, en raison de l'éloignement mais aussi du décalage horaire, qui pèse sur les retransmissions télévisées, il faudrait s'attendre à tout autre chose si l'épreuve se déroulait en Europe.
De nombreuses délégations se sont rendues à Auckland pour voir comment les choses se passaient. " Nous avons des gens de Marseille, de Sète, Cadix, Malte qui sont là ", a ajouté Bruno Troublé. " Pour organiser la Coupe et installer les bases, il faut beaucoup de place. Il faut des moyens de transports. Des villes comme Marseille et Barcelone, qui se retrouvent avec d'immenses jetées à l'abandon, ont de vraies opportunités. "
En résumé, cinq pays européens pourraient se disputer ce privilège : la France, avec Marseille (qui doit accueillir la base de K-Yachting, un nouveau défi français qui se lance à l'assaut de 2006) et Sète (où Alinghi a commencé son aventure), l'Italie, avec Punta Ala (où se trouve la base du syndicat Prada) et Cagliari, l'Espagne, avec Palma de Majorque (place forte du yachting en Méditerranée où pratique le roi Juan Carlos) et Barcelone, Malte et le Portugal, avec Cascais.
Quoiqu'il en soit, si la Coupe de l'America venait en Europe, il faudrait s'attendre à une inflation des coûts des terrains car cette compétition génère une grosse activité immobilière et spéculative.
Or, le règlement de l'épreuve stipule clairement que la course doit être courue sur " de l'eau de mer ". Autrement dit, si les Suisses sortent victorieux des prochaines régates, ils ne pourront choisir un lac helvétique pour défendre leur titre.
" S'il y a une clause qui exclue l'eau douce, en revanche il n'y en a pas qui impose tel ou tel site. La Coupe de l'America pourrait aussi bien être défendue à Singapour, au Japon ou aux Etats-Unis. Il est probable que si Alinghi [le bateau suisse, ndlr] l'emporte, le choix se fera dans un site européen au Portugal, en Italie, en Espagne, à Malte ou en France ", a expliqué Bruno Troublé, coorganisateur de la Coupe Louis Vuitton.
Si l'affluence n'a pas été très forte en Nouvelle-Zélande, en raison de l'éloignement mais aussi du décalage horaire, qui pèse sur les retransmissions télévisées, il faudrait s'attendre à tout autre chose si l'épreuve se déroulait en Europe.
De nombreuses délégations se sont rendues à Auckland pour voir comment les choses se passaient. " Nous avons des gens de Marseille, de Sète, Cadix, Malte qui sont là ", a ajouté Bruno Troublé. " Pour organiser la Coupe et installer les bases, il faut beaucoup de place. Il faut des moyens de transports. Des villes comme Marseille et Barcelone, qui se retrouvent avec d'immenses jetées à l'abandon, ont de vraies opportunités. "
En résumé, cinq pays européens pourraient se disputer ce privilège : la France, avec Marseille (qui doit accueillir la base de K-Yachting, un nouveau défi français qui se lance à l'assaut de 2006) et Sète (où Alinghi a commencé son aventure), l'Italie, avec Punta Ala (où se trouve la base du syndicat Prada) et Cagliari, l'Espagne, avec Palma de Majorque (place forte du yachting en Méditerranée où pratique le roi Juan Carlos) et Barcelone, Malte et le Portugal, avec Cascais.
Quoiqu'il en soit, si la Coupe de l'America venait en Europe, il faudrait s'attendre à une inflation des coûts des terrains car cette compétition génère une grosse activité immobilière et spéculative.