Alors que la réforme du permis de construire suit son cours, le ministre de lEquipement Gilles de Robien a annoncé, devant la maîtrise doeuvre réunie à Paris, la mise à disposition, fin mai, dun nouveau formulaire de demande simplifié. Il est également revenu sur plusieurs sujets dactualité comme lassurance construction, la réforme de la loi MOP et les PPP.
«Le projet dordonnance qui vise à réformer le permis de construire est en cours, ça avance» a annoncé le ministre de lEquipement Gilles de Robien à loccasion du salon de la maîtrise doeuvre. Fin mai, le ministre devrait même en présenter lun des aspects pratiques, à savoir le nouveau formulaire de demande. «Ce formulaire est largement simplifié» a expliqué Gilles de Robien devant les principaux représentants de la maîtrise doeuvre. Le ministre a toutefois reconnu que ces derniers navaient pas été consultés par son cabinet pour son élaboration. «Sil ne convient pas, nous pourrons toujours le modifier à nouveau» a-t-il déclaré.
Pour Gilles de Robien, laspect essentiel de cette réforme est linstruction de permis de construire. «Notre volonté est que progressivement, les communes puissent se regrouper pour créer des structures pouvant instruire les permis» a déclaré lancien maire dAmiens qui souhaite voir disparaître le rôle des directions départementales de lEquipement sur ces dossiers.
Toujours au chapitre des réformes, Gilles de Robien est revenu sur celle de lassurance construction. Il a rappelé que le nouveau texte permettrait de mieux préciser le champs dapplication de lassurance obligatoire en distinguant dune part bâtiments et ouvrages de génie civil. «Elle va également permettre aux maître douvrage de couvrir, dans des conditions satisfaisantes, les risques sur les ouvrages existants qui ne relèvent pas de lassurance obligatoire» a-t-il indiqué en rappelant que la durée de responsabilité des sous-traitants serait alignée sur celle des constructeurs.
Enfin, le ministre a fait un point sur deux sujets particulièrement sensibles pour les architectes : la réforme de la loi MOP et les partenariat public-privé. A loccasion de la précédente occasion du salon de la maîtrise doeuvre, le ministre, alors accompagné de son homologue de la Culture Jean-Aillagon, avait du faire face à un public particulièrement remontés contre les projets du gouvernement. Aujourdhui, cest dans une salle à moitié vide et au cours dun débat sincère et sans passion que Gilles de Robien est intervenu.
Sur les PPP, le ministre a rappelé que les inquiétudes des architectes avaient été prises en compte. «Le contour de la mission du concepteur devra obligatoirement être identifiée, la manière dont il est associé au suivi des travaux devra être précisée» a-t-il indiqué. «Nous avons également obtenu quun maître douvrage puisse avoir recours au PPP tout en ayant choisi au préalable - et donc séparément de lentreprise - les concepteurs» a-t-il poursuivi.
Devant les réticences toujours fortes des architectes sur ce projet, Gilles de Robien - qui ne cache pas son scepticisme vis à vis de ce projet - sest voulu optimiste. «Je ne pense pas que les maires vont sengouffrer dans cette brèche» a-t-il déclaré.
Enfin, concernant la loi MOP, Gilles de Robien considère que ce texte va ouvrir de nouveaux métier dans le domaine de lassistance à maîtrise douvrage. «Les métiers de la maîtrise douvrage sont un nouveau marché, non pas à conquérir mais à créer» résume-t-il. Reste le problème de la rémunération en cas dévolution du programme. «La mission et la rémunération des concepteurs doivent évoluer en conséquence» admet le ministre en reconnaissant que «le débat interminsitériel sur ce point nest pas clos».
Pour Gilles de Robien, laspect essentiel de cette réforme est linstruction de permis de construire. «Notre volonté est que progressivement, les communes puissent se regrouper pour créer des structures pouvant instruire les permis» a déclaré lancien maire dAmiens qui souhaite voir disparaître le rôle des directions départementales de lEquipement sur ces dossiers.
Toujours au chapitre des réformes, Gilles de Robien est revenu sur celle de lassurance construction. Il a rappelé que le nouveau texte permettrait de mieux préciser le champs dapplication de lassurance obligatoire en distinguant dune part bâtiments et ouvrages de génie civil. «Elle va également permettre aux maître douvrage de couvrir, dans des conditions satisfaisantes, les risques sur les ouvrages existants qui ne relèvent pas de lassurance obligatoire» a-t-il indiqué en rappelant que la durée de responsabilité des sous-traitants serait alignée sur celle des constructeurs.
Enfin, le ministre a fait un point sur deux sujets particulièrement sensibles pour les architectes : la réforme de la loi MOP et les partenariat public-privé. A loccasion de la précédente occasion du salon de la maîtrise doeuvre, le ministre, alors accompagné de son homologue de la Culture Jean-Aillagon, avait du faire face à un public particulièrement remontés contre les projets du gouvernement. Aujourdhui, cest dans une salle à moitié vide et au cours dun débat sincère et sans passion que Gilles de Robien est intervenu.
Sur les PPP, le ministre a rappelé que les inquiétudes des architectes avaient été prises en compte. «Le contour de la mission du concepteur devra obligatoirement être identifiée, la manière dont il est associé au suivi des travaux devra être précisée» a-t-il indiqué. «Nous avons également obtenu quun maître douvrage puisse avoir recours au PPP tout en ayant choisi au préalable - et donc séparément de lentreprise - les concepteurs» a-t-il poursuivi.
Devant les réticences toujours fortes des architectes sur ce projet, Gilles de Robien - qui ne cache pas son scepticisme vis à vis de ce projet - sest voulu optimiste. «Je ne pense pas que les maires vont sengouffrer dans cette brèche» a-t-il déclaré.
Enfin, concernant la loi MOP, Gilles de Robien considère que ce texte va ouvrir de nouveaux métier dans le domaine de lassistance à maîtrise douvrage. «Les métiers de la maîtrise douvrage sont un nouveau marché, non pas à conquérir mais à créer» résume-t-il. Reste le problème de la rémunération en cas dévolution du programme. «La mission et la rémunération des concepteurs doivent évoluer en conséquence» admet le ministre en reconnaissant que «le débat interminsitériel sur ce point nest pas clos».