Le colloque organisé par l'assureur mutualiste SMABTP le 14 octobre a été loccasion pour les assureurs et les clients de faire le point sur lassurance construction, et pour les pouvoirs publics desquisser les changements à venir.
Depuis la mise en place de lassurance construction en 1978, les acteurs de la branche ont pu éprouver le bien-fondé de lobligation dassurance en construction. Néanmoins, les limites de la loi Spinetta ont clairement été établies, notamment en ce qui concerne la juste évaluation du risque par les assureurs. A ce titre, limprécision de la loi de 1978 a conduit à une élargissement jurisprudentiel défavorable aux constructeurs et aux assureurs qui ont du répercuter le coût de cette évolution dans leurs prix .
Le colloque organisé par la SMABTP a permis de faire le point sur les mesures à prendre en la matière. De lavis général, les réformes annoncées, particulièrement lassurance donnée par le ministre du logement Gilles de Robien que le projet de loi serait inscrit à lordre du jour législatif par le biais dune ordonnance courant 2004, ont été accueillies très favorablement par lensemble des acteurs du secteur.
Le projet de réforme, dont lélaboration avait commencé au Sénat en 2001 devrait donc enfin devenir réalité après avoir été retardé plusieurs fois pour cause de calendrier législatif surchargé. En terme de contenu, là encore, le consensus prévaut. Christine Torrecha, directrice de la communication de la SMABTP souligne que les annonces sur la clarification de lassurance obligatoire « satisfont pleinement tous les acteurs de la profession, qui ont dailleurs été étroitement associés aux reflexions sur le sujet." Comme la indiqué Gilles de Robien, le texte précisera expressément les ouvrages qui sont exclus du champ de lassurance obligatoire, en particulier les ouvrages de génie civil et les ouvrages existants.
Par ailleurs, le projet comprendra une mesure très attendue par les petites entreprises et les artisans, en loccurrence la garantie aux sous traitants dune prescription des obligations dassurance identique à celle des autres intervenants à la construction. En outre, les modalités dassurance facultative des dommages à des ouvrages existants à la suite de nouveaux travaux seront nettement clarifiées, avec à la clé la possibilité pour les maîtres d'ouvrages de souscrire une assurance volontaire, puisqu une convention entre maîtres douvrages et assureurs déterminera désormais les modalités dassurance des dommages nentrant pas dans le champ de l assurance obligatoire.
Le ministre a apparemment conquis son public en ne laissant planer aucun doute sur sa détermination à trouver une solution rapide de nouveau financement pour lAQC (Agence pour la Qualité de la Construction), jusqu à maintenant financée par une subvention du fond de compensation de lassurance construction, dont la contribution des assurés lalimentant sera totalement supprimée fin 2004.
Lidée autour de laquelle devraient se multiplier les propositions est celle dune contribution volontaire des assurés formalisée par une convention quinquennale entre l Etat et les organisations professionnelles concernées par lassurance construction. Selon Christine Torremocha, cette solution, présentée comme la seule par le ministre, a déjà lassentiment de la plupart des acteurs.
Le colloque organisé par la SMABTP a permis de faire le point sur les mesures à prendre en la matière. De lavis général, les réformes annoncées, particulièrement lassurance donnée par le ministre du logement Gilles de Robien que le projet de loi serait inscrit à lordre du jour législatif par le biais dune ordonnance courant 2004, ont été accueillies très favorablement par lensemble des acteurs du secteur.
Le projet de réforme, dont lélaboration avait commencé au Sénat en 2001 devrait donc enfin devenir réalité après avoir été retardé plusieurs fois pour cause de calendrier législatif surchargé. En terme de contenu, là encore, le consensus prévaut. Christine Torrecha, directrice de la communication de la SMABTP souligne que les annonces sur la clarification de lassurance obligatoire « satisfont pleinement tous les acteurs de la profession, qui ont dailleurs été étroitement associés aux reflexions sur le sujet." Comme la indiqué Gilles de Robien, le texte précisera expressément les ouvrages qui sont exclus du champ de lassurance obligatoire, en particulier les ouvrages de génie civil et les ouvrages existants.
Par ailleurs, le projet comprendra une mesure très attendue par les petites entreprises et les artisans, en loccurrence la garantie aux sous traitants dune prescription des obligations dassurance identique à celle des autres intervenants à la construction. En outre, les modalités dassurance facultative des dommages à des ouvrages existants à la suite de nouveaux travaux seront nettement clarifiées, avec à la clé la possibilité pour les maîtres d'ouvrages de souscrire une assurance volontaire, puisqu une convention entre maîtres douvrages et assureurs déterminera désormais les modalités dassurance des dommages nentrant pas dans le champ de l assurance obligatoire.
Le ministre a apparemment conquis son public en ne laissant planer aucun doute sur sa détermination à trouver une solution rapide de nouveau financement pour lAQC (Agence pour la Qualité de la Construction), jusqu à maintenant financée par une subvention du fond de compensation de lassurance construction, dont la contribution des assurés lalimentant sera totalement supprimée fin 2004.
Lidée autour de laquelle devraient se multiplier les propositions est celle dune contribution volontaire des assurés formalisée par une convention quinquennale entre l Etat et les organisations professionnelles concernées par lassurance construction. Selon Christine Torremocha, cette solution, présentée comme la seule par le ministre, a déjà lassentiment de la plupart des acteurs.