PROPOSITIONS. Après les informations relayées par Batiactu sur les futures prolongation et "amélioration" du Pinel et du prêt à taux zéro, la Fédération des promoteurs immobiliers et les Coop'HLM ont réagi.
La Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) "salue" les annonces du ministère chargé du Logement dans Batiactu, ce 10 septembre 2020. Mais les professionnels espèrent que la volonté étatique de relancer la construction neuve sera partagée par les collectivités locales, comme l'explique Alexandra François-Cuxac, présidente de l'organisation, dans un communiqué de presse diffusé le 11 septembre 2020. Pour rappel, le 10, le Gouvernement révélait dans nos colonnes son projet de "prolonger et améliorer" les deux principales aides financières à la construction neuve, le prêt à taux zéro et le Pinel - censées toutes les deux s'arrêter fin 2021.
Solvabiliser les ménages "fragilisés par le chômage"
Les promoteurs mettent en avant le fait qu'un renforcement des outils en faveur du neuf favoriserait l'accès à un logement "abordable" pour des ménages "fragilisés par le chômage et le resserrement du crédit". En plus de cela, offrir davantage de visibilité sur ces dispositifs en 2022 permettra le lancement, dès maintenant, de nouveaux programmes. "C'est la mesure d'urgence la plus efficace pour contre-balancer la perte probable de près de 100.000 logements cette année", estime la FPI.
Les promoteurs souhaitent également que le verdissement du PTZ et du Pinel ne s'accompagne pas de délais et de surcoûts "excessifs", même s'ils partagent l'objectif de sobriété foncière.
Le réseau Procivis et la Fédération des Coop'HLM ont également tenu à réagir par communiqué de presse du 11 septembre, se réjouissant de l'annonce, mais espérant que la quotité du PTZ soit ramenée à 40% (au lieu de 20%) dans les zones B2 et C. Les deux organisations insistent également sur le fait que la lutte contre l'artificialisation des sols ne saurait passer par une restriction du PTZ, mais en s'intéressant "aux décisions de planification urbaine et au droit des sols".