La chaîne Courtepaille vient d'ouvrir son premier restaurant «zéro énergie fossile», et compte réduire de 20%, d'ici à 2020, ses émissions de gaz à effets de serre par couvert.
La réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) s'invite à la table de Courtepaille. A l'instar de l'Union européenne qui veut réduire ses émissions de 20% à l'horizon 2020, la chaîne de restaurants veut réduire ses propres émissions de GES par couvert. «La construction, puis l'exploitation d'un restaurant offre de multiples possibilités d'actions grandes ou petites, structurelles ou comportementales, afin de réduire la signature écologique de notre activité commerciale. Des outils et des techniques visant à réduire l'impact environnemental de ses activités sont mis en œuvre tous les jours partout où cela est possible», indique le groupe.
Ces efforts se traduisent notamment par l'ouverture récente d'un restaurant «zéro énergie fossile» à Blagnac (31), et la création d'un label interne «écopaille» attribué aux techniques bénéfiques à l'environnement. Outre la valorisation des huiles de friture et l'accent mis sur le comportement éco-responsable de ses employés, le restaurant de Blagnac se distingue, entre autres, par la présence d'un chauffe-eau solaire produisant plus de 50% des besoins d'eau chaude, le chauffage par pompe à chaleur, la charpente en bois ou encore des éclairages intérieurs équipés à 80% de sources lumineuses «fluo compactes», pour une consommation divisée par trois et une durée de vie allongée. Le restaurant possède, en outre, des éoliennes qui couvrent près de 10% de ses besoins électriques.