Dans la lutte contre le réchauffement climatique, le Royaume-Uni a détaillé mardi des objectifs en matière de réduction des émissions de dioxyde de carbone destinés à être inscrits dans la loi, ce qu'aucun pays n'a encore jamais fait.
Les objectifs détaillés mardi sont de moins 26 à 32% d'ici à 2020, et de moins 60% d'ici à 2050, par rapport aux émissions de 1990.
Le Premier ministre, Tony Blair, a parlé d'«étape révolutionnaire (...) qui montre l'exemple au reste du monde». Avec ces objectifs, il entend faire du Royaume-Uni la première économie «avec peu d'émissions de dioxyde de carbone», a précisé le ministre de l'Environnement, David Miliband.
Le projet de loi, qui après consultation pourrait être adopté d'ici au printemps 2008, fixe notamment des objectifs quantifiés de réduction des émissions de dioxyde de carbone, de moins 26 à 32% d'ici à 2020, et de moins 60% d'ici à 2050, par rapport aux émissions de 1990. Il prévoit aussi des «budgets d'émission de dioxyde de carbone» sur cinq ans, décidés au moins quinze ans à l'avance pour permettre aux entreprises de s'y préparer, et la création d'un nouvel organisme indépendant, chargé de faire le bilan chaque année devant le parlement des progrès enregistrés dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Si ces «budgets d'émission» sont dépassés, le gouvernement aura des pouvoirs accrus pour mettre en place des mesures additionnelles. Il pourrait lui-même faire l'objet de procédures judiciaires et de sanctions imposées par la justice s'il ne respecte pas ses engagements, a précisé David Miliband. Les groupes de pression, tel les amis de la Terre ou Greenpeace pourraient en effet saisir la justice s'ils estiment que le gouvernement s'éloigne des objectifs fixés, selon le ministère de l'Environnement.
Le Premier ministre, Tony Blair, a parlé d'«étape révolutionnaire (...) qui montre l'exemple au reste du monde». Avec ces objectifs, il entend faire du Royaume-Uni la première économie «avec peu d'émissions de dioxyde de carbone», a précisé le ministre de l'Environnement, David Miliband.
Le projet de loi, qui après consultation pourrait être adopté d'ici au printemps 2008, fixe notamment des objectifs quantifiés de réduction des émissions de dioxyde de carbone, de moins 26 à 32% d'ici à 2020, et de moins 60% d'ici à 2050, par rapport aux émissions de 1990. Il prévoit aussi des «budgets d'émission de dioxyde de carbone» sur cinq ans, décidés au moins quinze ans à l'avance pour permettre aux entreprises de s'y préparer, et la création d'un nouvel organisme indépendant, chargé de faire le bilan chaque année devant le parlement des progrès enregistrés dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Si ces «budgets d'émission» sont dépassés, le gouvernement aura des pouvoirs accrus pour mettre en place des mesures additionnelles. Il pourrait lui-même faire l'objet de procédures judiciaires et de sanctions imposées par la justice s'il ne respecte pas ses engagements, a précisé David Miliband. Les groupes de pression, tel les amis de la Terre ou Greenpeace pourraient en effet saisir la justice s'ils estiment que le gouvernement s'éloigne des objectifs fixés, selon le ministère de l'Environnement.