Récylum, éco-organisme organisant la collecte et le recyclage des lampes fluo-compactes usagées, va doubler le nombre de ses boîtes dans les points de collecte avant la fin de l'année.
Avec 6.000 supérettes et supermarchés équipés de boîtes dédiées au dépôt des lampes usagées, les Français peuvent désormais difficilement ignorer que certaines lampes sont recyclables. Et Récylum, spécialiste de la collecte de ce type de produit, compte monter le nombre de boîtes de collecte (Lumibox) à 11.000 d'ici à la fin de l'année. Les lampes concernées sont les tubes fluorescents (néons), les lampes fluo-compactes (ou basse-consommation), les lampes à led et les lampes techniques, comme celles contenant de la vapeur de mercure, du sodium, etc.
Mais l'éco-organisme s'adresse également aux professionnels. «35% du gisement des lampes usagées provient des PME, PMI et professions libérales», indique Hervé Grimaud, directeur général de Récylum. Un système de collecte mutualisé a donc été mis en place, permettant à des sociétés de collecte d'enlever la Lumibox en même temps que les autres déchets, ou des fournisseurs de matériel de bureau de collecter les lampes usagées lors de leurs propres livraisons. La France (départements d'Outre-mer inclus) compte ainsi 19.000 points de collecte, dont 1.800 déchetteries professionnelles (recueillant notamment les déchets du bâtiment) et 900 installateurs électriciens.
