Le marché des crédits immobiliers subit actuellement de plein fouet les répercussions de la crise immobilière. Selon les statistiques de l'Observatoire Crédit Logement, la production du crédit immobilier aurait reculé de 11% au premier semestre 2008 par rapport à la même période lannée dernière.
Le marché du crédit immobilier est en proie aux doutes. Pour preuve, il a reculé en France de 10,9% au premier semestre 2008 par rapport à la même période lannée dernière.
Ce chiffre serait dû à «une restriction de l'offre de prêt de la part des banques, alors que la capacité d'emprunt des ménages reste intacte». Cest dans lancien que la chute est la plus importante avec -12,5% alors que dans le neuf, la diminution est plus relative : -8,6%. Les prêts acceptés affichent un montant de 145,71 milliards deuros à fin juin. Un an auparavant, le chiffre atteignait 153,38 milliards. Selon Michel Mouillart, président de l'Observatoire, «la situation est totalement paradoxale, puisque l'activité est en recul sur tous les marchés, et pour autant la demande conserve toute sa capacité de mobilisation».
Les banques ont du mal à refinancer leurs activités de prêts
Si le recul du marché ne peut être imputé au taux dintérêt, il pourrait être le résultat de «difficultés» des établissements de crédit à «refinancer leurs activités de prêt», indique Michel Mouillart. En effet, depuis la crise immobilière américaine, les banques se montrent frileuses à se prêter les unes aux autres. Toujours selon le spécialiste, les taux dintérêt devraient croître «même si la forte concurrence entre les établissements bancaires devrait limiter cette hausse». Il préconise donc la révision des conditions de l'épargne logement. «Dans les années 90, un prêt sur deux était financé» sur les encours des plans d'épargne logement (PEL), «mais les pouvoirs publics en ont réduit la durée et les conditions de rémunération».
Ce chiffre serait dû à «une restriction de l'offre de prêt de la part des banques, alors que la capacité d'emprunt des ménages reste intacte». Cest dans lancien que la chute est la plus importante avec -12,5% alors que dans le neuf, la diminution est plus relative : -8,6%. Les prêts acceptés affichent un montant de 145,71 milliards deuros à fin juin. Un an auparavant, le chiffre atteignait 153,38 milliards. Selon Michel Mouillart, président de l'Observatoire, «la situation est totalement paradoxale, puisque l'activité est en recul sur tous les marchés, et pour autant la demande conserve toute sa capacité de mobilisation».
Les banques ont du mal à refinancer leurs activités de prêts
Si le recul du marché ne peut être imputé au taux dintérêt, il pourrait être le résultat de «difficultés» des établissements de crédit à «refinancer leurs activités de prêt», indique Michel Mouillart. En effet, depuis la crise immobilière américaine, les banques se montrent frileuses à se prêter les unes aux autres. Toujours selon le spécialiste, les taux dintérêt devraient croître «même si la forte concurrence entre les établissements bancaires devrait limiter cette hausse». Il préconise donc la révision des conditions de l'épargne logement. «Dans les années 90, un prêt sur deux était financé» sur les encours des plans d'épargne logement (PEL), «mais les pouvoirs publics en ont réduit la durée et les conditions de rémunération».