Selon un rapport de l'Université de Cantabrie (nord), cité samedi par le quotidien espagnol El Pais, le changement climatique menace les plages espagnoles, qui pourraient reculer jusqu'à 15 mètres d'ici à 2050.
Selon le directeur du rapport, Raul Medina, cité par El Pais, «le niveau de la mer augmente de 2,5 millimètres par an depuis 40 ans, en 2050, il aura donc grimpé d'au moins 12 centimètres». Cette augmentation du niveau de la mer, due au réchauffement climatique, impliquera un repli d'environ 15 mètres des plages de Cantabrie, de dix mètres des plages du Golfe de Cadix (sud) et de huit à dix mètres des plages de la méditerranée, selon le rapport.
Les experts conseillent donc de ne pas construire en bord de mer et d'appliquer de manière très stricte la loi du Littoral qui interdit de construire sur les 100 premiers mètres de côtes.
Le rapport, commandé par le ministère espagnol de l'Environnement, déconseille par ailleurs de prendre du sable des fonds marins pour régénérer artificiellement les plages, une pratique de plus en plus courante, notamment dans les villes, où l'urbanisation limite la régénération naturelle du sable. La montée du niveau de la mer rendra de toutes façon inutile cette régénération artificielle, souligne le rapport. «Les conséquences économiques de la perte de plages sont incalculables pour l'Espagne, dont la principale industrie, avec 6.000 kilomètres de côtes, est le tourisme», écrit El Pais.
Les experts conseillent donc de ne pas construire en bord de mer et d'appliquer de manière très stricte la loi du Littoral qui interdit de construire sur les 100 premiers mètres de côtes.
Le rapport, commandé par le ministère espagnol de l'Environnement, déconseille par ailleurs de prendre du sable des fonds marins pour régénérer artificiellement les plages, une pratique de plus en plus courante, notamment dans les villes, où l'urbanisation limite la régénération naturelle du sable. La montée du niveau de la mer rendra de toutes façon inutile cette régénération artificielle, souligne le rapport. «Les conséquences économiques de la perte de plages sont incalculables pour l'Espagne, dont la principale industrie, avec 6.000 kilomètres de côtes, est le tourisme», écrit El Pais.