Pour recruter davantage, l'Unep et la Fédération française des Geiq signent un partenariat

 

Le secteur du paysagisme est confronté à des difficultés de recrutement depuis plusieurs années. En 2023, la moitié des professionnels qui ont essayé d'embaucher n'y sont pas parvenus, selon des chiffres de l'Unep. La convention signée devrait favoriser la création et le développement de Geiq spécialisés dans le secteur, et orienter des demandeurs d'emploi vers le paysagisme.

 

Une réponse "innovante"

 

"C'est en misant sur les compétences et le potentiel de personnes éloignées de l'emploi que l'Unep entend répondre, en partie, aux besoins de recrutements des entreprises du paysage", explique l'organisation professionnelle. "Ce partenariat représente une réponse innovante à la pénurie de main-d'œuvre […] et permet de donner une seconde chance" aux personnes cherchant un emploi.

 

Les Geiq proposent de retrouver le marché du travail grâce à l'alternance. Les personnes sont alors formées et rémunérées durant un parcours de 6 à 24 mois, avec, à la clé, un emploi. L'an passé, plus de 16.000 personnes ont été accompagnées au sein des 206 Geiq.

 

 

 

"Une opportunité unique"

 

Pour Laurent Bizot, président de l'Unep, "cette collaboration est une opportunité unique pour nos entreprises de relever les défis actuels de recrutement tout en ayant un impact social fort. Miser sur l'insertion, c'est investir dans l'avenir des métiers du paysage".

 

De son côté, Pierre Lobry, président de la Fédération française des Geiq, assure que l'entité qu'il représente travaillera "main dans la main avec l'Unep pour promouvoir le modèle Geiq auprès des entreprises du paysage et les encourager à rejoindre notre réseau. Cela permettra non seulement d'accompagner les employeurs dans leurs besoins de recrutement, mais aussi de créer de nouveaux parcours pour des personnes en quête de qualification et d'insertion dans ce secteur très porteur."