Malgré les incertitudes boursières, le secteur de l'immobilier se porte très bien. Aucune bulle spéculative n'est à prévoir selon Alan Greenspan, le patron de la Fed.
Les mises en chantier de logements ont encore progressé en janvier, de 0,2%, dopées par les logements individuels. En volume annuel, ce sont 1,850 millions d'unités qui ont été démarrées, soit un record inégalé depuis 17 ans.
Hormis le niveau historiquement bas, la raison est démographique. " La population américaine âgée de quarante ans et plus augmente, et le taux de propriété augmente à la quarantaine ", explique John Burns, un consultant en immobilier.
Face à la flambée des prix depuis une dizaine d'années, certains ont commencé à craindre la naissance d'une bulle spéculative, sur le modèle des nouvelles technologies. Alan Greenspan, le patron de la Réserve Fédérale Américaine, la Fed, n'y croit pas, et l'a fait savoir la semaine dernière.
" Si vous vendez votre maison, vous devez déménager, et il y a également de très importants coûts de transaction, ce qui prévient la demande spéculative ", a-t-il affirmé. " L'analogie avec le marché boursier est inapproprié ".
C'est également l'avis de Sung Won Sohn, économiste de Wells Fargo. "Une bulle dans l'immobilier correspond à une survaleur de seulement 15% à 20%, et non pas de 70% comme au Nasdaq" pendant la bulle Internet.
Ces analyses confirment le positionnement annoncé hier par la Deutsche Bank, pour qui le secteur de l'immobilier restait très attractif pour les investisseurs. Les principales régions américaines pour les mises en chantier sont l'Ouest (+ 9,9%) et le Sud (+3,8%).
Hormis le niveau historiquement bas, la raison est démographique. " La population américaine âgée de quarante ans et plus augmente, et le taux de propriété augmente à la quarantaine ", explique John Burns, un consultant en immobilier.
Face à la flambée des prix depuis une dizaine d'années, certains ont commencé à craindre la naissance d'une bulle spéculative, sur le modèle des nouvelles technologies. Alan Greenspan, le patron de la Réserve Fédérale Américaine, la Fed, n'y croit pas, et l'a fait savoir la semaine dernière.
" Si vous vendez votre maison, vous devez déménager, et il y a également de très importants coûts de transaction, ce qui prévient la demande spéculative ", a-t-il affirmé. " L'analogie avec le marché boursier est inapproprié ".
C'est également l'avis de Sung Won Sohn, économiste de Wells Fargo. "Une bulle dans l'immobilier correspond à une survaleur de seulement 15% à 20%, et non pas de 70% comme au Nasdaq" pendant la bulle Internet.
Ces analyses confirment le positionnement annoncé hier par la Deutsche Bank, pour qui le secteur de l'immobilier restait très attractif pour les investisseurs. Les principales régions américaines pour les mises en chantier sont l'Ouest (+ 9,9%) et le Sud (+3,8%).