Selon l’agence spatiale américaine Nasa, l’année 2005 a été la plus chaude sur le plan mondial depuis la fin du 19e siècle, date à laquelle on a commencé à mesurer et prélever les températures scientifiquement.
Au cours des 30 dernières années, la Terre s'est réchauffée de 0,6 degré Celsius et de 0,8 degré Celsius depuis cent ans. Le 21e siècle pourrait voir des hausses de température de 3 à 5 degrés, selon des scientifiques de la Nasa.
La température moyenne dans la zone arctique, où l'on a observé une accélération de la fonte des glaciers, a été notablement élevée, relève le Goddard Institut pour les études spatiales de la Nasa qui a effectué les analyses des données.
Cinq des années les plus chaudes ont été enregistrées au cours de la dernière décennie avec le précédent record, très près de celui de 2005, en 1998. Les autres années particulièrement chaudes depuis dix ans ont été, outre 1998 et 2005, 2002, 2003 et 2004.
La faute aux émissions à effet de serre
«Cette récente montée de la température coïncide avec un accroissement rapide des émissions de gaz à effet de serre atmosphérique résultant de l'activité humaine», a expliqué la Nasa dans un communiqué. Les modèles climatiques sur ordinateurs correspondent aux prévisions, ajoute l'agence spatiale. «De ce fait, le réchauffement rapide observé rend urgentes des discussions sur la manière de ralentir les émissions à effet de serre atmosphérique», insiste la Nasa dans son communiqué.
Ces émissions - dioxyde de carbone, méthane et oxyde nitreux - ont augmenté de 2% aux Etats-Unis en 2004, selon les derniers chiffres publiés en décembre par le département américain de l'Energie. Ces gaz émis dans l'atmosphère, ont totalisé 7,12 millions de tonnes contre 6,98 millions en 2003. Ce volume représente un accroissement de 16% comparativement à 1990 et de 1,1% annuellement en moyenne. Le dioxyde de carbone a compté pour environ 80% des gaz à effet de serre (5,87 millions de tonnes). Il est produit par la combustion des hydrocarbures (transports), du gaz naturel et du charbon, surtout par les centrales électriques et d'autres industries manufacturières.
La température moyenne dans la zone arctique, où l'on a observé une accélération de la fonte des glaciers, a été notablement élevée, relève le Goddard Institut pour les études spatiales de la Nasa qui a effectué les analyses des données.
Cinq des années les plus chaudes ont été enregistrées au cours de la dernière décennie avec le précédent record, très près de celui de 2005, en 1998. Les autres années particulièrement chaudes depuis dix ans ont été, outre 1998 et 2005, 2002, 2003 et 2004.
La faute aux émissions à effet de serre
«Cette récente montée de la température coïncide avec un accroissement rapide des émissions de gaz à effet de serre atmosphérique résultant de l'activité humaine», a expliqué la Nasa dans un communiqué. Les modèles climatiques sur ordinateurs correspondent aux prévisions, ajoute l'agence spatiale. «De ce fait, le réchauffement rapide observé rend urgentes des discussions sur la manière de ralentir les émissions à effet de serre atmosphérique», insiste la Nasa dans son communiqué.
Ces émissions - dioxyde de carbone, méthane et oxyde nitreux - ont augmenté de 2% aux Etats-Unis en 2004, selon les derniers chiffres publiés en décembre par le département américain de l'Energie. Ces gaz émis dans l'atmosphère, ont totalisé 7,12 millions de tonnes contre 6,98 millions en 2003. Ce volume représente un accroissement de 16% comparativement à 1990 et de 1,1% annuellement en moyenne. Le dioxyde de carbone a compté pour environ 80% des gaz à effet de serre (5,87 millions de tonnes). Il est produit par la combustion des hydrocarbures (transports), du gaz naturel et du charbon, surtout par les centrales électriques et d'autres industries manufacturières.
