Conséquence de la vague de froid qui touche la France, le record de consommation d'électricité a été battu, mercredi 26 janvier 2005 à 19 heures avec un pic de 84.706 mégawatts.
Le précédent record, qui datait du 8 janvier 2003, était de 83.080 mégawatts. «La vague de froid constatée sur l’ensemble du territoire est l’explication principale de ce phénomène», explique le RTE (Réseau de Transport d’Electricité). Mercredi soir, les températures avoisinaient 0°C, soit environ 6 degrés en dessous des températures enregistrées en moyenne à cette même période sur les trente dernières années. Sur la base d’études régulièrement actualisées, RTE estime «qu’une variation d’un degré sur les températures mesurées sur l’ensemble du territoire français entraîne une variation d’environ 1.450 mégawatts de la consommation nationale d’électricité. Cette puissance représente l’équivalent de la consommation habituelle de l’agglomération lyonnaise».
Selon le RTE, «si le froid explique cette pointe exceptionnelle, ce pic s’inscrit aussi dans une tendance plus globale. La consommation électrique en France croît en effet de manière continue ces dernières années». En 2004, elle a progressé de 2,2 % par rapport à 2003, comme RTE l’a annoncé dès le 6 janvier dernier. Cette hausse de la consommation d’électricité est également liée à l’activité économique soutenue, qui constitue un second paramètre important de son évolution. La pointe de consommation d’électricité que RTE observe quotidiennement vers 19h00 est due «à une demande accrue de la consommation domestique (chauffage, cuisine, éclairage…) à une période où l'activité industrielle et de service reste encore importante, notamment dans l’industrie, les commerces et les transports».
La consommation intérieure française d’électricité affiche une progression de +2,2% en 2004 par rapport à 2003 avec un cumul annuel atteignant 477,2 TWh (milliards de kWh), soit 10,4 TWh de plus qu’en 2003. La somme des échanges contractuels d’électricité augmente en 2004 de près de 5% et atteint 119 TWh, traduisant la vitalité accrue du marché européen de l’électricité. La production française d’électricité affiche une hausse de 1,1% (+6,1 TWh) en 2004.
Les études prospectives sur l’équilibre offre-demande en matière d’électricité réalisée en 2003 par RTE dans le cadre du Bilan Prévisionnel faisaient apparaître un risque croissant de situations d'insuffisance de l'offre d'électricité, notamment au moment des pics hivernaux de consommation. A cet égard, les études montraient que la mise en service de capacités nouvelles de production serait nécessaire dès 2008, afin de permettre à la France de faire face à la demande d’électricité. Les résultats 2004 relatifs à la croissance de la consommation d’électricité en France ne font que conforter ce diagnostic. Un nouveau Bilan Prévisionnel, tenant compte des consommations enregistrées et des investissements engagés ces dernières années, devrait permettre d’affiner ces prévisions. La préparation de ce document est en cours. Il devrait être présenté par RTE aux pouvoirs publics au cours du premier semestre 2005.
Selon le RTE, «si le froid explique cette pointe exceptionnelle, ce pic s’inscrit aussi dans une tendance plus globale. La consommation électrique en France croît en effet de manière continue ces dernières années». En 2004, elle a progressé de 2,2 % par rapport à 2003, comme RTE l’a annoncé dès le 6 janvier dernier. Cette hausse de la consommation d’électricité est également liée à l’activité économique soutenue, qui constitue un second paramètre important de son évolution. La pointe de consommation d’électricité que RTE observe quotidiennement vers 19h00 est due «à une demande accrue de la consommation domestique (chauffage, cuisine, éclairage…) à une période où l'activité industrielle et de service reste encore importante, notamment dans l’industrie, les commerces et les transports».
La consommation intérieure française d’électricité affiche une progression de +2,2% en 2004 par rapport à 2003 avec un cumul annuel atteignant 477,2 TWh (milliards de kWh), soit 10,4 TWh de plus qu’en 2003. La somme des échanges contractuels d’électricité augmente en 2004 de près de 5% et atteint 119 TWh, traduisant la vitalité accrue du marché européen de l’électricité. La production française d’électricité affiche une hausse de 1,1% (+6,1 TWh) en 2004.
Les études prospectives sur l’équilibre offre-demande en matière d’électricité réalisée en 2003 par RTE dans le cadre du Bilan Prévisionnel faisaient apparaître un risque croissant de situations d'insuffisance de l'offre d'électricité, notamment au moment des pics hivernaux de consommation. A cet égard, les études montraient que la mise en service de capacités nouvelles de production serait nécessaire dès 2008, afin de permettre à la France de faire face à la demande d’électricité. Les résultats 2004 relatifs à la croissance de la consommation d’électricité en France ne font que conforter ce diagnostic. Un nouveau Bilan Prévisionnel, tenant compte des consommations enregistrées et des investissements engagés ces dernières années, devrait permettre d’affiner ces prévisions. La préparation de ce document est en cours. Il devrait être présenté par RTE aux pouvoirs publics au cours du premier semestre 2005.
