Un an après l'instauration de la mention "Reconnu Grenelle de l'environnement", le bilan se révèle plutôt satisfaisant pour les acteurs de la filière des énergies renouvelables, qui se dit "prête à répondre à l'éco-conditionnalité". Explications avec André Joffre, président de Qualit'EnR.
Signataire de la mention Reconnu Grenelle de l'environnement (RGE), Qualit'EnR - spécialiste de la qualification des entreprises dans le domaine des énergies renouvelables - est aujourd'hui satisfait du résultat et de l'intérêt des installateurs pour les énergies renouvelables et qui sont "d'ores et déjà prêts à répondre à l'éco-conditionnalité des aides publiques prévue par cette charte", indique la fédération.
Alors que le marché du solaire est à la peine, l'intérêt des professionnels pour les marchés des EnR ne semblent pas se tasser. Au contraire. "Les 14.000 demandes de qualifications auprès de Qualit'EnR en 2012, dont plus de 10.000 attribuées à ce jour, reflètent cet intérêt", précise l'organisme. Ainsi, plus de 5.400 installateurs ont été formés depuis la création de la mention RGE.
Comment expliquer cet engouement et ce succès alors que les filières du bâtiment admettent un bilan en demi-teinte? "C'est tout simplement parce que le secteur des énergies renouvelables a pris de l'avance, car nous sommes partis plus tôt, nous confie André Joffre, Président de Qualit'EnR. Nous avons eu plus de temps pour affiner notre dispositif". Et d'ajouter : "L'éco-conditionnalité, nous souhaitons qu'elle arrive le plus vite possible, afin d'éviter toutes les situations opportunistes que l'on a connues avant le moratoire. Nous pensons que le marché des EnR a encore un bel avenir".
Pour l'heure, André Joffre veut rester prudent et ne pas trop anticiper les prochains textes et arrêtés qui doivent paraître sur l'éco-conditionnalité. De même, la mention RGE perdurera-t-elle sous cette appellation? Rien n'est moins sûr, selon le Président de Qualit'EnR…