A la demande de la mairie de Paris qui a suivi les avis donnés par la population lors de l'exposition des projets, les quatre architectes retenus pour le réaménagement des Halles ont revu leur copie.
Globalement, les nouveaux projets proposeront moins une moindre densité de construction et une conception plus large du jardin. Lors de l'exposition des projets, d'avril à septembre, les Parisiens avait clairement insistés sur l'importance de la présence végétale au coeur de Paris et la crainte d'une sur-densification de l'espace.
Les quatre architectes ont bien compris le message. Ainsi Jean Nouvel, qui prévoyait près de 50.000 m2 de constructions, envisage de les réduire à moins de 25.000 m2, et de transformer certains bâtiments en "préaux" transparents, pour des activités de loisirs.
Rem Koolhaas ne renonce pas à ses derricks de couleur, au coeur de son projet, mais se dit flexible : il proposait 21 "émergences", il en envisage maintenant de 6 à 21, et éventuellement moins hautes. Il réfléchit aussi à une éventuelle modification des "cercles" de jardins qu'il propose.
David Mangin est prêt à réduire la densité d'occupation de son vaste Carreau, avec des patios et des émergences sur le toit, par exemple pour le Conservatoire. La largeur du Cours qui traverse le jardin pourrait être réduite par la plantation d'arbres, avec des jardins "plus ludiques, plus festifs", et des "micropoles" aménagés pour accueillir des manifestations éphémères.
Winy Maas enfin confirme son projet de podium en verre de cinq mètres de haut, alternant sols transparents et jardins, mais envisage de modifier son relief, avec "des dénivelés".
En présentant ces modifications, M. Caffet a indiqué que la concertation se poursuivrait samedi avec des ateliers auxquels participeront des élus, des experts, des associations et les partenaires du projet.
Il a précisé encore qu'il n'était pas question de faire "un patchwork" des projets pour "faire plaisir à tout le monde", mais que le marché de maîtrise d'oeuvre pourrait aller à "un ou deux des candidats".
Pour le maire UMP du 1er arrondissement Jean-François Legaret, "les projets étaient au départ extraordinairement différents", mais aujourd'hui "c'est peut-être moins compliqué de faire s'entendre deux architectes avec des projets qui ont des convergences". Alain Le Garrec, président de la société d'économie mixte SEM-Centre, a estimé pour sa part qu'on pourrait ne retenir qu'un architecte, mais "en lui imposant des contraintes".
Alain Riou, président des Verts du conseil de Paris, s'est dit "très satisfait" de la réduction du bâti et de l'importance accrue donnée au jardin. "Cela renforce notre soutien au projet Mangin", a-t-il indiqué.
La commission d'appel d'offres (CAO) devrait arrêter son choix "fin novembre ou dans la première quinzaine de décembre", a précisé Jean-Pierre Caffet, adjoint (PS) au maire chargé de l'urbanisme.
Les quatre architectes ont bien compris le message. Ainsi Jean Nouvel, qui prévoyait près de 50.000 m2 de constructions, envisage de les réduire à moins de 25.000 m2, et de transformer certains bâtiments en "préaux" transparents, pour des activités de loisirs.
Rem Koolhaas ne renonce pas à ses derricks de couleur, au coeur de son projet, mais se dit flexible : il proposait 21 "émergences", il en envisage maintenant de 6 à 21, et éventuellement moins hautes. Il réfléchit aussi à une éventuelle modification des "cercles" de jardins qu'il propose.
David Mangin est prêt à réduire la densité d'occupation de son vaste Carreau, avec des patios et des émergences sur le toit, par exemple pour le Conservatoire. La largeur du Cours qui traverse le jardin pourrait être réduite par la plantation d'arbres, avec des jardins "plus ludiques, plus festifs", et des "micropoles" aménagés pour accueillir des manifestations éphémères.
Winy Maas enfin confirme son projet de podium en verre de cinq mètres de haut, alternant sols transparents et jardins, mais envisage de modifier son relief, avec "des dénivelés".
En présentant ces modifications, M. Caffet a indiqué que la concertation se poursuivrait samedi avec des ateliers auxquels participeront des élus, des experts, des associations et les partenaires du projet.
Il a précisé encore qu'il n'était pas question de faire "un patchwork" des projets pour "faire plaisir à tout le monde", mais que le marché de maîtrise d'oeuvre pourrait aller à "un ou deux des candidats".
Pour le maire UMP du 1er arrondissement Jean-François Legaret, "les projets étaient au départ extraordinairement différents", mais aujourd'hui "c'est peut-être moins compliqué de faire s'entendre deux architectes avec des projets qui ont des convergences". Alain Le Garrec, président de la société d'économie mixte SEM-Centre, a estimé pour sa part qu'on pourrait ne retenir qu'un architecte, mais "en lui imposant des contraintes".
Alain Riou, président des Verts du conseil de Paris, s'est dit "très satisfait" de la réduction du bâti et de l'importance accrue donnée au jardin. "Cela renforce notre soutien au projet Mangin", a-t-il indiqué.
La commission d'appel d'offres (CAO) devrait arrêter son choix "fin novembre ou dans la première quinzaine de décembre", a précisé Jean-Pierre Caffet, adjoint (PS) au maire chargé de l'urbanisme.