Réactions mitigées
Après le retrait de l'ordre du jour de l'examen au Conseil supérieur de l'énergie, le 9 février dernier, du projet d'arrêté pour annuler une partie des milliers de projets solaires déposés en fin d'année 2009, par le Meddm, toute la filière était sur le pied de guerre et plutôt inquiète de son avenir (lire l'article).
A l'annonce du nouveau communiqué, « nous ne sommes pas catastrophés par cette décision », a commenté le Syndicat national des installateurs de photovoltaïque (Synaip). Aussi pouvait-on lire sur le site plein-soleil.info ces quelques réactions. « Si ce communiqué indique les tendances à venir, c'est plutôt une bonne chose », a-t-il précisé. Sur le fond, Thierry Lepercq, président de Solaire Direct, reconnaît que « si les termes du communiqué sont repris dans un futur arrêté, nous saurons enfin à quoi nous en tenir ». « Ce projet, car ce n'est encore qu'un projet, me satisfait pleinement. Il impacte peu notre portefeuille et il a le mérite de sortir les spéculateurs du jeu. Mais attention, nous restons attentifs et vigilants avant la publication définitive », a renchérit Jérôme Galba, PDG de la société AE 3000 France. En revanche, pour ceux qui traitent de gros chantiers de plus de 250 kWc, la pilule est plus difficile à avaler. « Au nom de la spéculation, le ministère tire à vue de façon tout à fait arbitraire sur les gros projets », gronde Nicolas Jeuffrain de la société Tenergie. « Nous commençons à éprouver une grande lassitude face à ces tergiversations. Notre clientèle, les investisseurs et les financiers qui nous suivent en ont assez. Il est urgent que l'on statue une bonne fois pour toute et qu'on nous laisse travailler. Nous avons, plus que tout, besoin de clarté. Que les arrêtés sortent vite pour rassurer le marché », assure Daniel Bour, président de Sunnco, qui reste dubitatif sur la façon de procéder du ministère notamment sur la censure des projets supérieurs à 250 kWc.
Après le retrait de l'ordre du jour de l'examen au Conseil supérieur de l'énergie, le 9 février dernier, du projet d'arrêté pour annuler une partie des milliers de projets solaires déposés en fin d'année 2009, par le Meddm, toute la filière était sur le pied de guerre et plutôt inquiète de son avenir (lire l'article).
A l'annonce du nouveau communiqué, « nous ne sommes pas catastrophés par cette décision », a commenté le Syndicat national des installateurs de photovoltaïque (Synaip). Aussi pouvait-on lire sur le site plein-soleil.info ces quelques réactions. « Si ce communiqué indique les tendances à venir, c'est plutôt une bonne chose », a-t-il précisé. Sur le fond, Thierry Lepercq, président de Solaire Direct, reconnaît que « si les termes du communiqué sont repris dans un futur arrêté, nous saurons enfin à quoi nous en tenir ». « Ce projet, car ce n'est encore qu'un projet, me satisfait pleinement. Il impacte peu notre portefeuille et il a le mérite de sortir les spéculateurs du jeu. Mais attention, nous restons attentifs et vigilants avant la publication définitive », a renchérit Jérôme Galba, PDG de la société AE 3000 France. En revanche, pour ceux qui traitent de gros chantiers de plus de 250 kWc, la pilule est plus difficile à avaler. « Au nom de la spéculation, le ministère tire à vue de façon tout à fait arbitraire sur les gros projets », gronde Nicolas Jeuffrain de la société Tenergie. « Nous commençons à éprouver une grande lassitude face à ces tergiversations. Notre clientèle, les investisseurs et les financiers qui nous suivent en ont assez. Il est urgent que l'on statue une bonne fois pour toute et qu'on nous laisse travailler. Nous avons, plus que tout, besoin de clarté. Que les arrêtés sortent vite pour rassurer le marché », assure Daniel Bour, président de Sunnco, qui reste dubitatif sur la façon de procéder du ministère notamment sur la censure des projets supérieurs à 250 kWc.
Toutefois, en filigrane, la question de l'avantage fait au monde agricole, grand gagnant de l'affaire, se pose. « Dommage que cette 'fleur' faite aux agriculteurs ne profite pas aux artisans et petits industriels », nous a confié le représentant du Synaip. A quelques semaines des élections régionales, la politique prendrait-elle le pas sur la logique ?