La consommation délectricité a progressé de 0,7 % seulement en 2005, selon un bilan publié mardi par le gestionnaire du réseau de Transport délectricité (RTE). Un ralentissement qui sexplique notamment par les efforts en matière déconomies dénergie.
Après une hausse de 2,2 % en 2004, la croissance de la consommation délectricité aura été plutôt modérée en 2005 ! Cette consommation sétablit ainsi à environ 482,4 terrawatt/heure en 2005, soit seulement 3,32 TWh de plus quen 2004. Un ralentissement qui sexplique principalement par la baisse de la consommation électrique des industriels. Celle-ci a en effet reculé de 3,6 % lan dernier. Et ce, particulièrement grâce à des efforts en matière déconomies dénergie ! La consommation des petites et moyennes entreprises est quant à elle restée stable.
Le bilan de RTE révèle en revanche une croissance soutenue de la consommation domestique délectricité. Les ménages et les services publics ont ainsi consommé 3 % de plus délectricité en 2005, par rapport à 2004. RTE explique cette hausse par des conditions hivernales plus froides, générant une hausse de la consommation du chauffage. Et particulièrement fin janvier, de la fin février à début mars et de la fin novembre à décembre. Heureusement, une météo plus clémente, notamment en octobre où les Français ont consommé 6% de moins quen 2004, a permis de limiter la hausse.
Quant à lavenir, la politique de lUnion européenne en faveur des économies dénergie devrait porter ses fruits ! André Merlin, président du RTE, estime ainsi quaprès une croissance régulière depuis plusieurs années, la consommation délectricité devrait se stabiliser dans les prochaines années. Ce dernier table ainsi sur une hausse de 1% en 2006, et sur une baisse de la progression de la consommation les années suivantes.
Développer les capacités de production
Néanmoins, RTE réclame de nouveaux investissements dans les capacités de production. En effet, en 2005, le volume des importations a progressé de 11% par rapport à 2004, à 32,3 TWh. Un chiffre qui a doublé par rapport à 2002.
Selon RTE, «l'accroissement des capacités de production déjà programmé à ce jour est insuffisant pour compenser l'augmentation prévisible de la demande d'électricité et l'arrêt d'unités de production». Et ce dernier destimer «le besoin de capacités supplémentaires» à 800 mégawatts (MW) à mettre en service «dès l'automne 2009». A partir de 2010, les besoins estimés pour maintenir la sécurité dapprovisionnement sont quant à eux estimés de 1.000 à 12.00 MW supplémentaires par an.
Face à ce constat, le gestionnaire compte lancer prochainement un appel doffres portant sur la construction dune centrale électrique de 150 MW en Bretagne (Côtes dArmor), région qui, selon RRE, affiche, avec la région Provence-Alpes-Côte dAzur, une réelle fragilité électrique.
Le bilan de RTE révèle en revanche une croissance soutenue de la consommation domestique délectricité. Les ménages et les services publics ont ainsi consommé 3 % de plus délectricité en 2005, par rapport à 2004. RTE explique cette hausse par des conditions hivernales plus froides, générant une hausse de la consommation du chauffage. Et particulièrement fin janvier, de la fin février à début mars et de la fin novembre à décembre. Heureusement, une météo plus clémente, notamment en octobre où les Français ont consommé 6% de moins quen 2004, a permis de limiter la hausse.
Quant à lavenir, la politique de lUnion européenne en faveur des économies dénergie devrait porter ses fruits ! André Merlin, président du RTE, estime ainsi quaprès une croissance régulière depuis plusieurs années, la consommation délectricité devrait se stabiliser dans les prochaines années. Ce dernier table ainsi sur une hausse de 1% en 2006, et sur une baisse de la progression de la consommation les années suivantes.
Développer les capacités de production
Néanmoins, RTE réclame de nouveaux investissements dans les capacités de production. En effet, en 2005, le volume des importations a progressé de 11% par rapport à 2004, à 32,3 TWh. Un chiffre qui a doublé par rapport à 2002.
Selon RTE, «l'accroissement des capacités de production déjà programmé à ce jour est insuffisant pour compenser l'augmentation prévisible de la demande d'électricité et l'arrêt d'unités de production». Et ce dernier destimer «le besoin de capacités supplémentaires» à 800 mégawatts (MW) à mettre en service «dès l'automne 2009». A partir de 2010, les besoins estimés pour maintenir la sécurité dapprovisionnement sont quant à eux estimés de 1.000 à 12.00 MW supplémentaires par an.
Face à ce constat, le gestionnaire compte lancer prochainement un appel doffres portant sur la construction dune centrale électrique de 150 MW en Bretagne (Côtes dArmor), région qui, selon RRE, affiche, avec la région Provence-Alpes-Côte dAzur, une réelle fragilité électrique.