A l'occasion de son 40e anniversaire, Quick a invité des élèves d'architecture et de design à imaginer les mutations du fast-food. Quelle architecture pour les restaurants ? Quel packaging pour les burgers ? Quel approvisionnement ? Découvrez quelques-uns des projets les plus spectaculaires.
Il est bien loin le temps du Quick et de son décor pop, de ses serveurs en tenues orange et jaune et de ses emballages en polystyrène. Désormais, le fast-food affiche de nouvelles couleurs plus modernes, plus high-tech, plus 21ème siècle. Seul résistant : le célèbre Giant burger, un classique pour tous les amateurs du sandwich américain.
Aujourd'hui, la marque a 40 ans, 500 enseignes, et de nombreux inconditionnels. Mais pour le Belge, pas question de se laisser bercer par le succès ou la nostalgie. Désormais, le groupe se tourne vers l'avenir. A l'occasion de son anniversaire en 2011, il a lancé un Quick Lab auprès de plusieurs écoles d'architecture et d'arts appliqués belges et françaises afin que les étudiants planchent et se projettent dans le futur. Comment effectuer les productions et l'approvisionnement ? Quel aspect pour les restaurants ? Quels types de burgers ? Autant de questions auxquelles plusieurs équipes se sont amusées à apporter des réponses visibles dans une exposition itinérante baptisée Quick 2050. «Nous avons été surpris par l'originalité et la capacité d'aller loin dans les propositions», confie Valérie Raynal, responsable communication institutionnelle et relations presse de Quick. Et d'ajouter : «Les jeunes sont plutôt inquiets puisqu'ils ne présentent jamais un état de mieux vivre ou de mieux être. Ils se placent plutôt dans un état de survie».
Des restaurants éphémères, des pilules
Trois tendances
Si certaines de ces idées sont complètement loufoques, les transformations sont bien là : «Le monde change et devient agressif aux yeux des jeunes», note Valérie Raynal. Au final, le Quick Lab a permis de révéler trois grandes tendances : la raréfaction des terres cultivables qui devrait bouleverser la façon de se réapprovisionner ; la mutation de la ville qui devrait modifier nos comportements (exit la voiture dans les centres villes, les parkings devraient se métamorphoser en galeries commerçantes ou en restaurants) ; et enfin, l'envie d'aller toujours plus vite qui pourrait nécessiter de placer les produits et les services le long des parcours quotidiens.
Si tout cela nous transpose en 2050, le futur est peut-être à nos portes. C'est en tout cas ce que laisse entendre Valérie Raynal : «Il y a un projet qui nous a plu sur lequel on réfléchit dans le domaine de l'alimentation. L'idée est séduisante et elle pourrait bien voir le jour», conclut-elle.
Exposition Quick 2050 : l'ESAD Reims, du 09 au 15 mars 2012, l'ENSAP Lille, du 03 au 12 avril 2012, l'ENSA Nancy, du 07 au 25 mai 2012.