LOGEMENT SOCIAL. L'ancienne ministre du Logement Emmanuelle Cosse aura face à elle le conseiller départemental d'Ille-et-Vilaine Marcel Rogemont, qui préside la Fédération des OPH dans la course à la présidence de l'Union sociale pour l'Habitat.
Le monde HLM doit choisir son ou sa dirigeante. Jean-Louis Dumont, ancien député (PS) de la Meuse et président de l'USH depuis 2012, tire sa révérence cette année. Le 4 novembre prochain, lors de l'assemblée générale de l'organisation, la personne qui doit le remplacer sera désignée. D'après plusieurs médias dont Le Monde, deux candidats sont en lice : Marcel Rogemont, actuel président de la très puissante Fédération des Offices publics de l'habitat (FOPH) au sein de l'USH et conseiller départemental (PS) d'Ille-et-Vilaine, et Emmanuelle Cosse, ancienne ministre du Logement durant le quinquennat de François Hollande et membre du parti Europe Ecologie-Les Verts.
Pour la première fois, une femme à la présidence du mouvement ?
D'après Le Monde, Emmanuelle Cosse est soutenue par la branche coopérative du secteur et sa présidente, Marie-Noëlle Lienemann, ancienne ministre du logement également. Elle a par ailleurs "bien des atouts pour elle : sa jeunesse, être une femme - ce qui serait une première pour la fonction si l'on exclut un intérim de cinq mois assuré par Marie-Noelle Lienemann, en 2012 -, et sa très bonne connaissance du logement et de ses enjeux". Elle a aussi été, de 2010 à 2015, vice-présidente chargée du logement au conseil régional d'Ile-de-France."Le mouvement HLM est dans l'incertitude, y compris budgétaire", analyse Emmanuelle Cosse auprès du quotidien national. "Le gouvernement va-t-il poursuivre, en 2021 et 2022, ses prélèvements dans les finances des organismes ? Si je suis désignée, je défendrai, bien sûr, le modèle universel HLM à la française, qui ne réserve pas les logements sociaux aux plus pauvres, mais cultive la mixité sociale".
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