FUTUR. A l'occasion de la quatrième édition d'EnerJ-meeting, ce jeudi 6 février 2020, Jean-Christophe Visier, directeur de la prospective au CSTB, et Albane Gaspard, du service bâtiment de l'Ademe, ont présenté leur vision prospective sur ce que sera le secteur de la construction en 2050.
"Nous n'avons pas de boule de cristal", reconnaît Albane Gaspard, du service bâtiment de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), lors de sa présentation à l'occasion de la quatrième édition d'EnerJ-meeting, ce jeudi 6 février 2020 au Palais Brongniart. En compagnie de Jean-Christophe Visier, directeur de la prospective au Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), ils ont prospecté sur les défis qui attendent le secteur de la construction à l'horizon 2050. "Il faut anticiper les évolutions pour se préparer au futur", explique Albane Gaspard.
Pour ce faire, ils ont créé une esquisse de grille qui, à terme, recensera les différents leviers de travail, selon quatre domaines principaux : technique, économique, écologique et social. Dans un premier temps, en avril prochain, un groupe de 15 personnes accompagné d'acteur de l'ensemble de la chaîne de construction définiront quels sont les facteurs clefs sur lesquels travailler en priorité. Ces éléments seront ensuite analysés et un rapport sera publié en octobre. Enfin, au début de l'année 2021, des premières scénarisations collectives verront le jour.
Un rapport attendu pour octobre
Pour ce faire, ils ont créé une esquisse de grille qui, à terme, recensera les différents leviers de travail, selon quatre domaines principaux : technique, économique, écologique et social. Dans un premier temps, en avril prochain, un groupe de 15 personnes accompagné d'acteur de l'ensemble de la chaîne de construction définiront quels sont les facteurs clefs sur lesquels travailler en priorité. Ces éléments seront ensuite analysés et un rapport sera publié en octobre. Enfin, au début de l'année 2021, des premières scénarisations collectives verront le jour.
Parmi les grandes questions évoquées, celles concernant l'écologie prennent une grande place. "Les bâtiments devront s'adapter aux aléas climatiques qui nous attendent. Mais pas seulement, ces catastrophes impactent d'ores et déjà la chaîne de production, on l'a vu notamment durant la canicule", précise Albane Gaspard. L'aspect social est également primordial : "Les usages sont en constante évolution. De ce fait, plusieurs défis se posent à l'horizon 2050 : aurons-nous besoin du même nombre de bâtiment ? De quelle surface aurons-nous besoin ? Quel type de bâtiment tertiaire doit-on construire ? Ou plus largement, sur le concept de rotation du parc ou encore le besoin en main d'œuvre", indique Jean-Christophe Visier.