"La première solution étudiée consiste à conserver le pont dans son état actuel, en palliant ses défauts de dégradation. Cela aurait été complexe car le pont est constitué de nombreuses pièces boulonnées. Or, tout était corrodé et rouillé, et il aurait fallu tout démonter et envoyer en atelier. Aussi, cette possibilité nécessitait de garder les transformations des récentes décennies, où l'ajout de massifs bétons avait agi sur le plomb", raconte l'architecte du patrimoine.
"L'autre solution que nous avons étudiée était celle de redonner à voir le pont tel qu'il était au moment de sa construction, en revenant à son état initial. Après un échange avec la Direction des affaires culturelles de la Réunion et l'inspecteur des monuments historiques, nous avons opté pour cette solution, une restauration à l'identique."
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