Les développements semblent nombreux. Le groupe d'ingénierie Nox, qui utilise le drone comme "aide à la décision", qui a lancé l'activité drone voilà un an, a réalisé une moyenne de deux prestations par mois, et prévoit d'accroître ce chiffre en 2014. "Nous travaillons également avec la société qui conçoit et fabrique les engins afin de développer ensemble une offre susceptible de réaliser des missions de surveillance des chantiers. Il s'agit de créer un socle sur lequel le drone est branché et d'où il s'envole en cas d'intrusion dans un périmètre donné. La machine se positionne alors au-dessus de la zone où a été constatée l'intrusion et retransmet l'image en direct à un centre de contrôle", détaille Nicolas Bammez. La sentinelle automatisée permet ainsi de distinguer une réelle intrusion d'une fausse alerte liée à la présence d'un animal ou d'une branche agitée par le vent. "Le projet nécessite encore un peu de R&D", précise-t-il.
Vers la miniaturisation
Pour Philippe Gourdain, l'avenir passe par la miniaturisation des drones et de leurs senseurs. "L'autonomie est aujourd'hui limitée à 10-20 minutes pour les multi-rotors qui sont très énergivores", nous expose-t-il. "Les batteries lithium-polymère seront remplacées un jour par des piles à combustible. Mais cette technologie est encore trop chère et non industrialisée, et elle promet d'être compliquée à mettre en œuvre avec ses nombreuses contraintes". Le gérant de StudioFly estime également que l'automatisation des machines, en travaillant sur les logiciels et la gestion des paramètres de vol (GPS, accéléromètres), permettra de toujours mieux gérer les drones et de réduire leur consommation.