ÉTUDE. La plateforme de recherche du Puca a dévoilé les premiers résultats d'une grande étude portant sur les mobilités à l'ère du (post)-covid. Des résultats qui viennent contredire l'idée d'un déferlement d'urbains dans les campagnes.
Le Popsu (Plateforme d'observation des projets et stratégies urbaines) du Puca (Plan urbanisme construction architecture) a mené, avec le Réseau rural français, une étude pour tirer le vrai du faux de l'"exode urbain" que nombre d'observateurs ont cru déceler, dans la foulée de la crise sanitaire et des confinements de 2020-2021. L'observatoire, qui dépend de l'administration centrale, a lancé, en juin 2021, l'étude "Exode urbain : impacts de la pandémie sur les mobilités résidentielles", menée par des équipes de chercheurs en sociologie, économie, et géographie. Il en publie, mi-février, les premiers résultats.
Pour capter des changements récents, encore mouvants, en temps réel, trois équipes ont analysé avec une approche quantitative et qualitative les données des plateformes leboncoin.fr, meilleur-sagents.com, seloger.com et les changements d'adresse déclarés à la Poste. Ces données ont été croisées avec des observations sur le terrain, comparant six territoires ruraux, semi-ruraux et péri-urbains. "Ils dévoilent ainsi les véritables motivations à l'origine des mobilités résidentielles avant et depuis le surgissement de la pandémie", explique le Popsu sur son site.
"Malentendus"
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