Passer au photovoltaïque signifie-t-il forcément installer un panneau sombre et classique sur sa toiture ? Une entreprise française propose des panneaux solaires photovoltaïques personnalisables, de toutes les couleurs et de toutes les formes. Découverte.
Intégrer un équipement solaire photovoltaïque dans sa maison neuve est devenu un passage obligé, à l'heure de la maison durable. Les typiques panneaux noirs ou bleu foncé fleurissent sur les toits partout en France. Et pourquoi ne pas passer à la couleur ? C'est ce que propose Ecotemis, la seule marque française d'équipements photovoltaïques qui s'adapte aux demandes des clients pour créer des panneaux personnalisés : couleur, opacité, forme, etc.
"Nous n'avons pas de catalogue car nous n'avons pas de produit standard" explique Thierry Bodiot, fondateur et président d'Ecotemis. Chaque panneau fabriqué en Europe est unique : il découle d'une longue discussion avec le client, en fonction de son projet de construction. "Notre équipe de designers et d'architectes travaille en collaboration très étroite avec nos ingénieurs, pour réaliser un panneau performant au plus proche des souhaits du client" insiste Thierry Bodiot.
Des panneaux originaux voire exubérants
Si le délai de production est sensiblement le même que pour un panneau classique, c'est la conception qui prend du temps. "Tout n'est pas toujours possible, et l'élaboration est le fruit d'une vraie discussion pour créer un élément unique" explique Thierry Bodiot. Le prix, quant à lui, dépend du degré de personnalisation et de la taille du panneau. Il peut être "très proche de celui d'un panneau simple" mais jusqu'à cinq fois plus cher... 80% des clients sont aujourd'hui des professionnels, pour des immeubles prestigieux.
Moins performant mais plus esthétique
Pour avoir un panneau personnalisé, mieux vaut aussi renoncer à une installation solaire très performante. Par définition, une cellule photovoltaïque est opaque, pour capter au mieux la lumière ; une cellule plus transparente et colorée laisse passer plus de lumière, et produit donc moins d'énergie (de 0 à -20%). "Il y a un équilibre à trouver entre la performance en kWh et la performance thermique, acoustique et esthétique de l'installation", soutient Thierry Bodiot.