Le ministère de l'Ecologie a organisé mardi les premières rencontres nationales des métiers de l'économie verte. L'occasion de revenir sur les secteurs d'avenir de la filière. Quels sont les emplois de demain ? Quelles sont les formations d'avenir ? Réponses.
Poseur en isolation thermique, diagnostiqueur de qualité de l'air intérieur, agent de parc national, juriste en environnement…les nouveaux métiers liés à l'environnement ne manquent pas. Selon Service de l'observation et des statistiques, les activités de l'économie verte représentent, au total, 950 000 emplois.
De nombreuses éco-filières, et par conséquent de nouveaux métiers, ont émergé ces dernières années. Liés aux secteurs de l'eau, de l'assainissement, des déchets, de l'air et des énergies renouvelables, ils ont pour objectif de préserver l'environnement et/ou de gérer les ressources naturelles.
Celles que l'on surnomme les éco-activités ont regroupé 427.100 emplois en 2009, soit +0,7% par rapport à 2008. Dans le détail, la protection de l'environnement regroupait 257.700 emplois en 2009. Parmi ces activités, c'est la gestion des eaux et des déchets qui concentre le plus d'emploi (37 % chacune), explique le ministère. Dans une moindre mesure, les secteurs de la pollution de l'air et la biodiversité représentent respectivement 3 % et 4 % de l'emploi. De leur côté, les activités de gestion des ressources naturelles atteignent 112 800 emplois en 2009 et l'emploi dans les énergies renouvelables forme 46% de l'emploi.
Des formations en voie de verdissement
Si les éco-filières sont naturellement sources d'emplois, à terme tous les postes sont amenés à verdir, selon le gouvernement. De nombreux métiers s'orientent déjà dans le développement durable et proposent des formations en ce sens. Il existe dans le secteur de la construction l'analyse de cycle de vie dans la formation des ingénieurs ; la biodiversité dans la formation en urbanisme, la responsabilité sociétale des entreprises dans la formation en management ou encore la gestion des déchets dans les formations en travaux publics.
Avec une enveloppe de 440 milliards d'euros d'investissements verts, la dynamique est lancée et devraient perdurer dans les années à venir.
