L'enseigne Point P située quai de Valmy à Paris est officiellement devenue Point Ephémère - salle de concerts hip-hop, musiques électroniques et créations futures - depuis son inauguration jeudi en présence de Christophe Girard, adjoint à la culture de la mairie de Paris.
La gestion du lieu a été confiée pour quatre ans à l'équipe d'Usine Ephémère, qui s'occupe déjà de Mains d'oeuvre à Saint Ouen (Seine-Saint-Denis). Six mois de travaux réalisés par l'équipe ont transformé cette usine en salle de concert, restaurant, ateliers pour artistes en résidence et salle d'exposition.
Ainsi depuis mi-octobre, hip-hop, Rap, électro, punk?, sont les nouvelles ambiances de cet ex-lieu de vente de matériaux de construction.
Mais cette transformation du BTP à la musicalité ne s'est pas faite en un jour ni au rythme d'un long fleuve tranquille.
Le "186-190 quai de Valmy", propriété de la Mairie de Paris, était en jachère depuis que la Ville, souhaitant l'implantation d'activités conformes au potentiel du site, décidait en 1999 de ne pas renouveler la convention d'occupation qui la liait à l'entreprise Point P.
Depuis, plus rien jusqu'en 2002 ou l'on apprend qu'un projet culturel "mystérieux" serait à l'étude. Fin 2003, l'Usine-Caserne Ephémère, association multicartes - travaux, gardiennage, culture, sécurité, location d'espaces - se voyait confier le lieu après une brève lutte avec un collectif de squatters.
Le choix d'Usine Ephémère par la Mairie de Paris et celle du 10e, comme opérateur du projet, s'appuie essentiellement sur :
- une expérience de gestion de "friches culturelles" reconnue, notamment : Hôpital Ephémère, Main d'oeuvre, Caserne Ephémère,
- la définition d'un projet culturel ouvert aux dialogues, à la diversité, à des artistes de toutes provenances,
- une exigence de gestion et de qualité au service de tous et un savoir-faire dans l'éphémère : le temps étant compté, il était important de confier la réalisation d'un tel projet à une équipe ayant la volonté la capacité et les compétences pour se mettre à l'ouvrage immédiatement.
Ainsi depuis mi-octobre, hip-hop, Rap, électro, punk?, sont les nouvelles ambiances de cet ex-lieu de vente de matériaux de construction.
Mais cette transformation du BTP à la musicalité ne s'est pas faite en un jour ni au rythme d'un long fleuve tranquille.
Le "186-190 quai de Valmy", propriété de la Mairie de Paris, était en jachère depuis que la Ville, souhaitant l'implantation d'activités conformes au potentiel du site, décidait en 1999 de ne pas renouveler la convention d'occupation qui la liait à l'entreprise Point P.
Depuis, plus rien jusqu'en 2002 ou l'on apprend qu'un projet culturel "mystérieux" serait à l'étude. Fin 2003, l'Usine-Caserne Ephémère, association multicartes - travaux, gardiennage, culture, sécurité, location d'espaces - se voyait confier le lieu après une brève lutte avec un collectif de squatters.
Le choix d'Usine Ephémère par la Mairie de Paris et celle du 10e, comme opérateur du projet, s'appuie essentiellement sur :
- une expérience de gestion de "friches culturelles" reconnue, notamment : Hôpital Ephémère, Main d'oeuvre, Caserne Ephémère,
- la définition d'un projet culturel ouvert aux dialogues, à la diversité, à des artistes de toutes provenances,
- une exigence de gestion et de qualité au service de tous et un savoir-faire dans l'éphémère : le temps étant compté, il était important de confier la réalisation d'un tel projet à une équipe ayant la volonté la capacité et les compétences pour se mettre à l'ouvrage immédiatement.