XPAIR. En 2018, les écoles et les crèches devront être en conformité avec les nouvelles réglementations relatives aux modalités de surveillance de la qualité de l'air intérieur (QAI) dans ces établissements. Priscilla Petinga, ingénieur recherche en Qualité de l'air pour Engie Cofely, analyse ces textes et dévoile une méthodologie pour répondre à cette problématique.
Aujourd'hui, nous passons en moyenne 80 % de notre temps, et même 90 % pour les enfants, à l'intérieur de bâtiments : notre journée se déroule alternativement dans notre logement, dans les transports, sur notre lieu de travail, au sein d'un établissement scolaire, ou encore dans les galeries d'un centre commercial. Or les bâtiments, conçus pour être de moins en moins énergivores, sont de plus en plus hermétiques. La recherche continue d'économies d'énergie entraîne en effet un confinement de notre espace au détriment parfois de l'aération, et donc de la qualité de l'air.
Mais une bonne qualité de l'air est essentielle ! Si l'Homme est capable de rester 30 jours sans manger et 3 jours sans boire, il peut difficilement passer plus de 3 minutes sans respirer ! Pourtant nous nous préoccupons encore davantage de la qualité de ce que nous mangeons ou buvons que de la qualité de l'air que nous respirons. La prise de conscience de cet enjeu majeur commence à s'ancrer petit à petit…
C'est ainsi que l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI), mène depuis sa création en 2001 des campagnes de mesure dans différents types de bâtiments pour comprendre la situation et permettre d'identifier les…
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