Construite au tout début du XXe siècle, la halle Maxwell a été la plus importante centrale électrique de la région parisienne et a notamment accompagné le début du déploiement du réseau de métro parisien. Complétée par un deuxième site à proximité immédiate (le bâtiment de la Cité du cinéma) pour couvrir les besoins croissants dans les années trente, l'activité cependant décline à partir des années soixante, s'arrêtant totalement au début des années quatre-vingt. Durant une trentaine d'années, cet immense foncier aux portes de Paris tombe dans l'oubli. Jusqu'à ce que Vinci Immobilier et la Caisse des dépôts, déjà présent sur la Cité du cinéma attenante, le rachètent à EDF. Il n'est alors pas encore question d'y construire des équipements pour d'hypothétiques Jeux olympiques et paralympiques cependant, mais les porteurs de projet expriment déjà la volonté de bâtir un écoquartier aux multiples usages autour de la halle et du pavillon Copernic.

 

Cette volonté deviendra réalité après les Jeux, puisqu'en phase héritage, Universeine proposera 79.000m2 de logements, 63.000m2 de bureaux, ainsi que des commerces, une crèche et un pôle médical. La halle Maxwell deviendra le cœur d'un "campus", complétée par les deux bâtiments neufs qui lui sont désormais connectés et par le pavillon Copernic, et le nouvel environnement de travail de quelque 2.500 agents du ministère de l'Intérieur.

 

Mais entre-temps, la halle et ses bâtiments associés se sont mis en mode Paris 2024. Véritable espace de services pour les athlètes du monde entier, l'ancien site industriel abrite les salles de fitness indispensables à la préparation physiques des sportifs. C'est aussi ici que se trouve le centre d'information sportive. L'étage est dédié aux délégations et aux accompagnants qui peuvent disposer de bureaux. Quant aux bâtiments neufs connectés à la halle, ils abritent des logements durant la phase olympique.

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