Au cours d'une visite de l'exposition "Pauvres de nous !" au Musée de l'Homme à Paris, le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a déclaré que le logement était une "question majeure" dans le programme de son parti.
"Le logement sous toutes ses formes est une question majeure à traiter prioritairement", a assuré M. Holllande après avoir écouté les propositions de plusieurs représentants d'associations. "S'afficher à côté de l'Abbé Pierre, c'est bien, mais agir c'est mieux", a-t-il lancé au gouvernement.
"On n'attend pas un grand débat, mais un grand combat", a-t-il ajouté, "car c'est un combat et il y a urgence" pour trouver des solutions de logement "sous toutes ses formes, pour toutes les familles de toutes les catégories sociales".
Répondant à l'invitation du président d'Emmaüs-France, Martin Hirsch, et des 12 autres associations qui ont organisé l'exposition, dont ATD Quart Monde, le Secours Catholique, Amnesty international ou encore l'Armée du Salut, François Hollande a débattu de la question du logement après avoir visité l'exposition qui célèbre les 50 ans de l'appel de l'abbé Pierre le 1er février 1954.
"Il est normal que nous soyons interpellés", a-t-il reconnu, et "il est donc normal que nous fassions des propositions". "Le problème du logement ne touche pas que les plus démunis", a-t-il ajouté et "nous sommes face à une situation d'insuffisance quantitative et de dégradation qualitative".
Sur le plan régional, M. Hollande a fait trois propositions : la mise en place d'un établissement foncier pour réguler l'offre, la création d'un programme pour l'offre locative privée et sociale avec des aides pour financer les cautions et la construction de logements étudiants.
Il a expressément demandé à toutes les listes socialistes d'inclure ces trois propositions dans les programmes pour les prochaines élections régionales.
Le premier secrétaire du PS a également proposé la création d'une couverture logement universel, sur le modèle de la CMU (couverture médicale universelle), et plaidé pour le "droit opposable" qui permet à tout citoyen de revendiquer un logement décent.
Il a également insisté sur la lutte contre le saturnisme, "un problème qu'il faudra éradiquer en 5 ans, c'est une question de santé et de responsabilité publiques". M. Hollande a aussi évoqué les gens du voyage pour lesquels "il faut faire appliquer la loi et demander à tous les élus de gauche de faire des aires d'accueil".
Il s'est enfin dit "inquiet" des projets du gouvernement en matière de logement. "Je crains que son intention soit de se défausser une nouvelle fois sur les collectivités locales", a-t-il dit, or "l'Etat doit être le régulateur du droit au logement".
"On n'attend pas un grand débat, mais un grand combat", a-t-il ajouté, "car c'est un combat et il y a urgence" pour trouver des solutions de logement "sous toutes ses formes, pour toutes les familles de toutes les catégories sociales".
Répondant à l'invitation du président d'Emmaüs-France, Martin Hirsch, et des 12 autres associations qui ont organisé l'exposition, dont ATD Quart Monde, le Secours Catholique, Amnesty international ou encore l'Armée du Salut, François Hollande a débattu de la question du logement après avoir visité l'exposition qui célèbre les 50 ans de l'appel de l'abbé Pierre le 1er février 1954.
"Il est normal que nous soyons interpellés", a-t-il reconnu, et "il est donc normal que nous fassions des propositions". "Le problème du logement ne touche pas que les plus démunis", a-t-il ajouté et "nous sommes face à une situation d'insuffisance quantitative et de dégradation qualitative".
Sur le plan régional, M. Hollande a fait trois propositions : la mise en place d'un établissement foncier pour réguler l'offre, la création d'un programme pour l'offre locative privée et sociale avec des aides pour financer les cautions et la construction de logements étudiants.
Il a expressément demandé à toutes les listes socialistes d'inclure ces trois propositions dans les programmes pour les prochaines élections régionales.
Le premier secrétaire du PS a également proposé la création d'une couverture logement universel, sur le modèle de la CMU (couverture médicale universelle), et plaidé pour le "droit opposable" qui permet à tout citoyen de revendiquer un logement décent.
Il a également insisté sur la lutte contre le saturnisme, "un problème qu'il faudra éradiquer en 5 ans, c'est une question de santé et de responsabilité publiques". M. Hollande a aussi évoqué les gens du voyage pour lesquels "il faut faire appliquer la loi et demander à tous les élus de gauche de faire des aires d'accueil".
Il s'est enfin dit "inquiet" des projets du gouvernement en matière de logement. "Je crains que son intention soit de se défausser une nouvelle fois sur les collectivités locales", a-t-il dit, or "l'Etat doit être le régulateur du droit au logement".
