MALADIE PROFESSIONNELLE. Mi-décembre 2024, le groupe d'étude à l'Assemblée nationale "Amiante", créé 20 ans plus tôt, a été supprimé. Des associations de victimes, ainsi que le Parti Socialiste, par la voix de son secrétaire général Pierre Jouvet, ont transmis plusieurs courriers à la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet, demandant son maintien.


Mi-décembre 2024, le groupe d'étude à l'Assemblée nationale "Amiante", créé en 2014, a été supprimé. Depuis, les associations de victimes contactent les élus et se mobilisent. Un courrier a été envoyé par quatre associations début février à la présidente de l'Assemblée nationale. Hier, le 20 février 2025, Pierre Jouvet, secrétaire général du Parti Socialiste a lui aussi adressé un courrier à Yaël Braun-Pivet, où il juge cette suppression "incompréhensible" et regrette "l'invisibilisation d'une problématique de santé publique importante".

 

Car pour eux, ce groupe d'étude permettait de faire la lumière sur les ravages que continue de provoquer l'amiante. Pour l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva) notamment, cette décision ne passe pas. "[Ce groupe] avait le mérite d'être transpartisan. Cela permettait d'accélérer les prises de décision et de peser davantage", résume Alain Bobbio, secrétaire national de l'Andeva, contacté par Batiactu.
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