De nombreux moyens ont été mis en place afin de protéger le milieu naturel de toute forme de pollution. A ce titre, les produits à fort potentiel de biodégradabilité ont été privilégiés, un bassin de décantation en circuit fermé a été créée pour la production du béton armé du chantier et les eaux usées sont traitées dans un dispositif d'assainissement. Les huiles de décoffrage sont biosourcées et d'origines végétales. La gestion de l'eau est une question essentielle à l'archipel Guadeloupéen. La limitation de sa consommation est "un enjeu majeur de ce chantier".
A ce titre, les données de consommation sont relevées et analysées régulièrement afin de pouvoir affiner son utilisation. De l'eau non potable brute est utilisée pour la production du béton. La gestion des eaux pluviales est réalisée par évacuation et pompage vers le bassin d'orange créé spécifiquement pour cet usage. Enfin, des bacs de rétention sous le stockage de matières pouvant être nocives pour l'environnement ont été mis en place.
La consommation énergétique a également fait l'objet d'une attention particulière des équipes de conception. La gestion des horaires des éclairages ainsi que des systèmes de détection de présence entrent dans cette démarche de rationalisation. Enfin, la mise en place d'une centrale à béton de chantier évite l'encombrement des accès du chantier et limite l'impact carbone des toupies pour le transport du béton entre l'usine à béton et le site de coulage.