Jacques Chirac a annoncé lundi une dotation supplémentaire annuelle de l'Etat de neuf millions d'euros pour la protection des côtes, à l'occasion du 30ème anniversaire du Conservatoire du littoral créé en 1975 lorsqu'il était Premier ministre.
Au siège du Conservatoire à Rochefort (Charente-Maritime), il a fixé pour objectif la protection à terme du tiers des côtes françaises, souhaitant «un juste équilibre entre les impératifs de protection du littoral et la nécessité de l'aménager raisonnablement».
Plus tôt dans la journée à La Rochelle, il a appelé à traiter l'eau «avec un peu plus de respect qu'on ne le fait aujourd'hui». Il a demandé «aux Français de rester mobilisés pour diminuer la consommation d'eau» en prenant notamment conscience d'«une culture d'économie de l'eau qui de plus en plus s'imposera dans l'avenir et qui exige ces gestes citoyens».
Le chef de l'Etat a annoncé que la taxe de francisation des bateaux, payable à l'achat et renouvelable chaque année pour l'utilisation d'un bateau, allait être reversée au Conservatoire du littoral.
L'Etat contribue à hauteur de 26 millions d'euros au budget annuel du Conservatoire, qui est aujourd'hui de 35 millions.
Avec cette mesure, cette participation de l'Etat atteindra à terme 35 millions d'euros, dont la grande majorité sera affectée au budget d'acquisition du conservatoire (actuellement de 25 millions d'euros par an).
Le reste du budget du conservatoire provient de l'Union européenne, des collectivités locales et de grandes fondations privées.
Accompagné de la ministre de l'Ecologie, Nelly Olin, et du ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, Jacques Chirac a clôturé un conseil d'administration extraordinaire du Conservatoire, dont la mission est d'acquérir des espaces fragiles pour les protéger en leur donnant le statut de sites naturels.
Il a rappelé qu'en trente ans, le Conservatoire du littoral avait acquis 75.000 hectares, et «assuré la préservation de 12% des côtes de métropole».
«Nous avons pour ambition de préserver à terme le tiers de notre littoral», a-t-il ajouté, soulignant que le Conservatoire allait désormais étendre son action en mer, «enjeu essentiel pour notre pays qui a sous sa juridiction le deuxième domaine marin du monde».
Le Conservatoire a notamment engagé récemment des actions de protection du récif corallien à Mayotte, et de protection de l'Ile-aux-Oiseaux en baie d'Arcachon. Il prévoit un programme de protection des rives humides de la Gironde, de la Camargue, du pourtour marin de l'archipel de Chausey, ainsi que du Grand Cul-de-sac marin de Guadeloupe.
La Pointe du Raz, en Bretagne, les zones humides des estuaires de la Seine et de la Loire, les anciens salins d'Hyères, le golfe de la Testa Ventilegne en Corse et la Montagne Pelée en Martinique, font partie des sites ayant «rejoint notre patrimoine national protégé», a souligné Jacques Chirac, rappelant que les sites du Conservatoire accueillent chaque année 30 millions de visiteurs.
Il a cependant souligné que «les espaces naturels du littoral continuent à être grignotés» et que 12% des logements neufs construits en France entre 1990 et 2003 l'ont été dans les communes littorales, qui, pourtant, ne représentent que 4% du territoire français.
Plus tôt dans la journée à La Rochelle, il a appelé à traiter l'eau «avec un peu plus de respect qu'on ne le fait aujourd'hui». Il a demandé «aux Français de rester mobilisés pour diminuer la consommation d'eau» en prenant notamment conscience d'«une culture d'économie de l'eau qui de plus en plus s'imposera dans l'avenir et qui exige ces gestes citoyens».
Le chef de l'Etat a annoncé que la taxe de francisation des bateaux, payable à l'achat et renouvelable chaque année pour l'utilisation d'un bateau, allait être reversée au Conservatoire du littoral.
L'Etat contribue à hauteur de 26 millions d'euros au budget annuel du Conservatoire, qui est aujourd'hui de 35 millions.
Avec cette mesure, cette participation de l'Etat atteindra à terme 35 millions d'euros, dont la grande majorité sera affectée au budget d'acquisition du conservatoire (actuellement de 25 millions d'euros par an).
Le reste du budget du conservatoire provient de l'Union européenne, des collectivités locales et de grandes fondations privées.
Accompagné de la ministre de l'Ecologie, Nelly Olin, et du ministre de l'Agriculture, Dominique Bussereau, Jacques Chirac a clôturé un conseil d'administration extraordinaire du Conservatoire, dont la mission est d'acquérir des espaces fragiles pour les protéger en leur donnant le statut de sites naturels.
Il a rappelé qu'en trente ans, le Conservatoire du littoral avait acquis 75.000 hectares, et «assuré la préservation de 12% des côtes de métropole».
«Nous avons pour ambition de préserver à terme le tiers de notre littoral», a-t-il ajouté, soulignant que le Conservatoire allait désormais étendre son action en mer, «enjeu essentiel pour notre pays qui a sous sa juridiction le deuxième domaine marin du monde».
Le Conservatoire a notamment engagé récemment des actions de protection du récif corallien à Mayotte, et de protection de l'Ile-aux-Oiseaux en baie d'Arcachon. Il prévoit un programme de protection des rives humides de la Gironde, de la Camargue, du pourtour marin de l'archipel de Chausey, ainsi que du Grand Cul-de-sac marin de Guadeloupe.
La Pointe du Raz, en Bretagne, les zones humides des estuaires de la Seine et de la Loire, les anciens salins d'Hyères, le golfe de la Testa Ventilegne en Corse et la Montagne Pelée en Martinique, font partie des sites ayant «rejoint notre patrimoine national protégé», a souligné Jacques Chirac, rappelant que les sites du Conservatoire accueillent chaque année 30 millions de visiteurs.
Il a cependant souligné que «les espaces naturels du littoral continuent à être grignotés» et que 12% des logements neufs construits en France entre 1990 et 2003 l'ont été dans les communes littorales, qui, pourtant, ne représentent que 4% du territoire français.