En France, les incendies domestiques font chaque année plus de 10.000 victimes, dont près de 800 décès. Des chiffres lourds qui illustrent l'absence de culture de la prévention du risque incendie chez les particuliers.
Alors que va s'ouvrir à Paris le salon Expoprotection-Feu du 2 au 5 novembre, les chiffres annoncés par la Fédération Française du Matériel Incendie (FFMI) ont de quoi faire frémir : 1 incendie domestique se déclare toutes les 2 minutes en France, le feu est la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans, 70% des incendies domestiques meurtriers ont lieu la nuit, l'intoxication est à l'origine de 80% des décès...
Même constat du côté des assureurs qui ont recensé, pour l'année 2001, 256.0000 sinistres liés à des incendies domestiques, soit un coût moyen de 5.025 euros.
La note est lourde puisque que d'un point de vue strictement financier, le coût des incendies domestiques s'élève à environ 1,3 milliard d'euros : un coût supérieur de 160 % à celui engendré par le vol et de 30 % à celui provoqué par les dégâts des eaux.
Cette situation s'explique en partie par le fait que contrairement aux entreprises, administrations et collectivités qui sont soumises à une stricte réglementation en matière de sécurité incendie, aucun équipement de protection contre l'incendie ne s'impose au domaine de l'habitat particulier en France.
Aussi, le taux d'équipement des ménages en matériel de détection incendie reste inférieur à 1%. Un constat bien différent dans d'autres pays comme le Canada, la Norvège, les Etats-Unis où une législation impose l'installation de détecteurs-avertisseurs autonomes de fumée (DAAF) et où plus de 90% de foyers en sont équipés.
Le dernier pays à avoir mis en place une loi est les Pays- Bas, qui depuis le 13 Août 2004 impose l'équipement en DAAF dans l'habitat collectif. Dans les pays équipés, le nombre des victimes d'incendies domestiques à été réduit de près de 50%. Par exemple, en Grande Bretagne, le nombre de décès dans les incendies domestiques est passé de 865 en 1989 à 475 en 1994.
La France tend toutefois à rattraper son retard et les professionnels sont confiants. "L'initiative d'un projet de loi du député UMP du territoire de Belfort et des prises de positions territoriales en France devraient conduire les autorités de tutelle à l'élaboration de dispositions essentielles à la sécurité des citoyens" assure Monsieur Mallard, Délégué Général de la FFMI.
Même constat du côté des assureurs qui ont recensé, pour l'année 2001, 256.0000 sinistres liés à des incendies domestiques, soit un coût moyen de 5.025 euros.
La note est lourde puisque que d'un point de vue strictement financier, le coût des incendies domestiques s'élève à environ 1,3 milliard d'euros : un coût supérieur de 160 % à celui engendré par le vol et de 30 % à celui provoqué par les dégâts des eaux.
Cette situation s'explique en partie par le fait que contrairement aux entreprises, administrations et collectivités qui sont soumises à une stricte réglementation en matière de sécurité incendie, aucun équipement de protection contre l'incendie ne s'impose au domaine de l'habitat particulier en France.
Aussi, le taux d'équipement des ménages en matériel de détection incendie reste inférieur à 1%. Un constat bien différent dans d'autres pays comme le Canada, la Norvège, les Etats-Unis où une législation impose l'installation de détecteurs-avertisseurs autonomes de fumée (DAAF) et où plus de 90% de foyers en sont équipés.
Le dernier pays à avoir mis en place une loi est les Pays- Bas, qui depuis le 13 Août 2004 impose l'équipement en DAAF dans l'habitat collectif. Dans les pays équipés, le nombre des victimes d'incendies domestiques à été réduit de près de 50%. Par exemple, en Grande Bretagne, le nombre de décès dans les incendies domestiques est passé de 865 en 1989 à 475 en 1994.
La France tend toutefois à rattraper son retard et les professionnels sont confiants. "L'initiative d'un projet de loi du député UMP du territoire de Belfort et des prises de positions territoriales en France devraient conduire les autorités de tutelle à l'élaboration de dispositions essentielles à la sécurité des citoyens" assure Monsieur Mallard, Délégué Général de la FFMI.