Afin de redonner un nouveau souffle au secteur de l'éolien terrestre, le sénateur Roland Courteau vient de déposer une proposition de loi visant à simplifier son cadre administratif. Objectif : atteindre le quota de 25.000 MW fixés pour 2020.

Rappelant que le rythme de développement actuel de l'éolien terrestre ne permettra pas d'atteindre l'objectif de 25.000 MW fixés pour 2020, le sénateur Roland Courteau a déposé, le 5 juillet dernier, une proposition de loi visant à redynamiser la filière, a révélé le Syndicat des Energies Renouvelables.

 

Ainsi, il suggère deux mesures de simplification administrative, qui, apporteraient « quelques aménagements destinés à rationaliser ces procédures, à prévenir les contentieux et à faciliter le développement d'installations de dimensions modestes, adaptées à la topographie et aux paysages de nombreuses régions rurales, en métropole et outre-mer », indique le communiqué du SER.

 

Deux mesures pour un nouveau souffle
D'une part, il demande l'atténuation des redondances entre les schémas régionaux éoliens et les zones de développement de l'éolien (ZDE). D'autre part, il souhaiterait que le nombre minimal d'éoliennes pour l'installation d'un parc soit ramené de 5 à 3, afin de débloquer plusieurs projets notamment dans les régions du Grand Ouest (Pays de la Loire, Bretagne et Basse-Normandie).

 

« Cette initiative va incontestablement dans le bon sens, mais nous serons attentifs à la nouvelle articulation proposée et seront peut-être amenés à faire des propositions complémentaires à Monsieur le Sénateur », a expliqué Jean-Louis Bal, président du SER.

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