Le président de la Fédération des promoteurs constructeurs (FPC), Marc Pigeon, a estimé que la profession avait « évité le pire » grâce à l'efficacité du plan de relance gouvernemental. C'est notamment le dispositif Scellier qui a permis aux promoteurs de redresser la barre. Détails.
Si la FPC s'est félicitée d'avoir réalisé, en 2009, près de 65% de ses 105.000 ventes de logements grâce à l'investissement locatif et au dispositif Scellier - qui permet au contribuable achetant un logement neuf pour le louer - elle déplore cependant que l'accession à la propriété « reste en panne ». Ainsi, « avec 35.000 logements vendus en 2009, nous enregistrons le chiffre le plus faible depuis 15 ans », a martelé le Président de la fédération, qui plaide pour une « révision urgente des dispositifs (…) qu'il convient d'aménager ou de réorienter pour une meilleure efficacité ».
Parallèlement, la FPC observe que la part des logements vendus en bloc à des bailleurs sociaux a augmenté entre 2008 et 2009, passant de 49 à 70%. Et pour compenser l'impossibilité de bénéficier de la loi Scellier en complément d'un prêt locatif social (PLS), votée par les Parlementaires, la FPC souhaite que les promoteurs participent à la construction de logements sociaux et a donc fait des propositions en ce sens : création d'une réduction d'impôt de 15% sur 9 ans ; baisse des plafonds de loyer de certaines zones et ainsi mieux cibler géographiquement les besoins ; aller vers une production plus environnementale avec une réduction fiscale supplémentaire de 5 ou 10%. Avec ces dispositions, les promoteurs espèrent induire une production annuelle de 5.000 logements sociaux.
Parallèlement, la FPC observe que la part des logements vendus en bloc à des bailleurs sociaux a augmenté entre 2008 et 2009, passant de 49 à 70%. Et pour compenser l'impossibilité de bénéficier de la loi Scellier en complément d'un prêt locatif social (PLS), votée par les Parlementaires, la FPC souhaite que les promoteurs participent à la construction de logements sociaux et a donc fait des propositions en ce sens : création d'une réduction d'impôt de 15% sur 9 ans ; baisse des plafonds de loyer de certaines zones et ainsi mieux cibler géographiquement les besoins ; aller vers une production plus environnementale avec une réduction fiscale supplémentaire de 5 ou 10%. Avec ces dispositions, les promoteurs espèrent induire une production annuelle de 5.000 logements sociaux.
Miser tout sur le BBC
Côté perspectives pour l'année en cours, Marc Pigeon s'est montré plutôt pessimiste, indiquant que « 2010 serait plus faible que 2009, compte tenu de la baisse de l'accession à la propriété, de l'incertitude sur l'emploi, de la remontée possible des taux d'intérêt, de la fin du PTZ à fin juin ou encore le blocage du marché de la revente de logements anciens ne permettent pas un redémarrage ». Et d'ajouter : « Les accédants à la propriété continuent d'être désolvabilisés ». En outre, il a estimé que les coûts de construction devraient augmenter de 10 à 12% cette année, du fait du démarrage de chantiers de bâtiments basse consommation (BBC). Ces derniers devraient toutefois connaître un gigantesque bond en 2011 : tandis que les ventes de BBC représenteront quelque 5% des ventes en 2010, ce taux devrait atteindre plus de 50%, voire 70-80%, dès 2011. « Dès 2011, tous les constructeurs proposeront du BBC », a affirmé Marc Pigeon.
