Selon Henri Guitelmacher, président de la Fédération nationale des promoteurs constructeurs (FNPC), l'activité dans la promotion privée devrait baisser en 2002, sans que les prix ne baissent.
Les années fastes sont derrière nous. Si l'on en croit Henri Guitelmacher, la construction neuve s'oriente vers une période plus calme en France et les ventes de logements neufs privés devraient se stabiliser en 2001 avant de fléchir en 2002. En revanche, le patron des promoteurs affirme qu'aucune baisse du prix au mètre carré n'est prévue.
" Les six premiers mois de l'année se sont révélés relativement satisfaisants, mais que l'avenir est plus sombre " explique Henri Guitelmacher. " Au cours du premier semestre, 40.300 logements ont été vendus, soit 11% de plus que sur la même période de 2000 mais le troisième trimestre montre déjà des signes de tassement qui devraient s'accélérer au cours du dernier trimestre ", a-t-il ajouté. " Au total sur l'ensemble de l'année nous devrions atteindre un volume de ventes de 75.000 logements équivalent à celui de 2000 mais en recul par rapport aux années 99 et 98, années fastes grâce au succès de l'amortissement Périssol ", poursuit Henri Guitelmacher.
Les promoteurs constatent que les effets du ralentissement économique se manifestent par une baisse de la demande, une prudence des financements. " Mais l'échéance des élections présidentielles, le passage à l'euro et les nouveaux événements dramatiques qui viennent de se produire aux USA devraient ajouter à la morosité du secteur ", précise Henri Guitelmacher.
Malgré ces prévisions de baisse d'activité et de demande, les promoteurs ne s'attendent pas à une détente sur les prix de vente. Au cours du premier semestre, ces derniers ont continué à croître sur un rythme soutenu de l'ordre de 10% sur une base annuelle.
Les prix devraient continuer à monter compte tenu de la rareté des terrains qui poussent les prix à la hausse et du coût toujours élevé des travaux de construction. Par ailleurs des contraintes supplémentaires depuis l'application de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) vont peser sur les constructeurs privés "ce qui risque de se répercuter sur les prix de vente", indique Henri Guitelmacher.
D'ailleurs, au sujet de l'application de la loi SRU, les promoteurs viennent de s'apercevoir que les projets dans les grandes villes risquent de prendre du retard car il faut désormais entre 2 et 4 ans pour réaliser les nouveaux documents d'urbanisme. " Nous venons d'écrire au ministère en demandant des amendements pour faire le lien entre les deux lois " a déclaré Henri Guitelmacher. " Les services techniques des grandes villes ont déjà attiré l'attention de leurs maires. En ce qui nous concerne, nous proposons d'établir une période transitoire, qui pourraient être limitée à quelques villes ", explique le président de la FNPC en précisant que cela concerne tout de même une dizaine de millier de logements.
" Les six premiers mois de l'année se sont révélés relativement satisfaisants, mais que l'avenir est plus sombre " explique Henri Guitelmacher. " Au cours du premier semestre, 40.300 logements ont été vendus, soit 11% de plus que sur la même période de 2000 mais le troisième trimestre montre déjà des signes de tassement qui devraient s'accélérer au cours du dernier trimestre ", a-t-il ajouté. " Au total sur l'ensemble de l'année nous devrions atteindre un volume de ventes de 75.000 logements équivalent à celui de 2000 mais en recul par rapport aux années 99 et 98, années fastes grâce au succès de l'amortissement Périssol ", poursuit Henri Guitelmacher.
Les promoteurs constatent que les effets du ralentissement économique se manifestent par une baisse de la demande, une prudence des financements. " Mais l'échéance des élections présidentielles, le passage à l'euro et les nouveaux événements dramatiques qui viennent de se produire aux USA devraient ajouter à la morosité du secteur ", précise Henri Guitelmacher.
Malgré ces prévisions de baisse d'activité et de demande, les promoteurs ne s'attendent pas à une détente sur les prix de vente. Au cours du premier semestre, ces derniers ont continué à croître sur un rythme soutenu de l'ordre de 10% sur une base annuelle.
Les prix devraient continuer à monter compte tenu de la rareté des terrains qui poussent les prix à la hausse et du coût toujours élevé des travaux de construction. Par ailleurs des contraintes supplémentaires depuis l'application de la loi SRU (solidarité et renouvellement urbain) vont peser sur les constructeurs privés "ce qui risque de se répercuter sur les prix de vente", indique Henri Guitelmacher.
D'ailleurs, au sujet de l'application de la loi SRU, les promoteurs viennent de s'apercevoir que les projets dans les grandes villes risquent de prendre du retard car il faut désormais entre 2 et 4 ans pour réaliser les nouveaux documents d'urbanisme. " Nous venons d'écrire au ministère en demandant des amendements pour faire le lien entre les deux lois " a déclaré Henri Guitelmacher. " Les services techniques des grandes villes ont déjà attiré l'attention de leurs maires. En ce qui nous concerne, nous proposons d'établir une période transitoire, qui pourraient être limitée à quelques villes ", explique le président de la FNPC en précisant que cela concerne tout de même une dizaine de millier de logements.
