CONJONCTURE. Malgré un redressement des ventes de logements neufs, le premier trimestre 2021 affiche toujours un niveau historiquement faible, renouant avec les chiffres de 2016. Les promoteurs immobiliers se désespèrent d'une crise de l'offre qui dure et ne semble pas près de s'achever.
Quand les acteurs de l'immobilier verront-ils la fin de la crise de l'offre qui les secoue depuis maintenant plusieurs années ? Pas de sitôt, si l'on en croit les chiffres publiés ce jour par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) portant sur le 1er trimestre 2021 : après une baisse des volumes de logements neufs de presque 25% en 2020, les ventes sont reparties à la hausse en ce début d'année avec +12,8% par rapport au 1er trimestre 2020, ce qui représente 33.633 réservations, dont 26.991 pour les logements au détail, 5.742 pour les logements en blocs et 900 pour les résidences services. Un rebond qui est toutefois perçu avec prudence par les professionnels, dans la mesure où le début d'année 2020 était lui-même particulièrement faible (-30% en comparaison au 1er trimestre 2019, déjà), qu'aucun rattrapage à proprement parler n'est constaté et que le 1er trimestre 2021 profite surtout d'une forte dynamique des ventes en blocs (+57,1%), contrastant de fait avec le léger redressement des ventes aux particuliers (+6,9%).
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