Le conseil d'administration de Metrovacesa a annoncé avoir rejeté une offre publique d'achat (OPA) lancée fin janvier par deux sociétés italiennes exerçant dans l'immobilier, Quarta Iberica et Astrim.
Ces dernières "disposent d'une expérience très limitée dans le secteur immobilier espagnol et manquent totalement d'expérience dans la gestion de sociétés cotées en bourse en Espagne", selon un nouveau communiqué de Metrovacesa remis aux autorités boursières espagnoles.
Ce communiqué affirme également que "l'offre (des sociétés italiennes) est largement en-dessous de la valeur du patrimoine" de Metrovacesa, tout en soulignant que l'OPA incriminée "n'est accompagnée d'aucun plan stratégique" concernant le groupe de promotion immobilière visé.
Dans un bref communiqué diffusé vendredi en début de matinée, le conseil d'administration de Metrovacesa s'était borné, sans fournir d'explication, "à recommander aux actionnaires de ne pas accepter cette offre". Il assurait que son refus était basé sur un rapport de Merrill Lynch Capital Markets.
L'OPA des sociétés italiennes portait sur 75% de Metrovacesa, contrôlé par Bami, le numéro deux du secteur en Espagne, et proposait 25 euros par action.
Le rejet de l'OPA intervient après une opération destinée, selon la presse économique, à faire échouer le projet de Quarta Iberica et Astrim. Une participation de 7% de Metrovacesa, détenue par Abu Dhabi Investment Authority, a été vendue ces derniers jours à la caisse d'épargne espagnole, Caja Monte, et aux entreprises espagnoles Expo-An et Grupo de Empresa HC, liées à Caja Monte.
Dans son édition de mardi, le journal madrilène Expansion soutenait que les autorités boursières espagnoles avaient ouvert une enquête pour savoir si la vente de cette participation à 28,3 euros l'action a été concertée avec le principal actionnaire de Metrovacesa, Bami.
En cas d'existence d'une entente avec Bami pour éviter l'OPA lancée par Quarta Iberica et Astrim, le deuxième groupe immobilier espagnol se verrait obligé de déposer une contre offre, ajoutait Expansion. La Commission nationale du marché des valeurs (CNMV) avait refusé de commenter cette information.
Metrovacesa, dont les titres cotent à l'indice phare de la Bourse de Madrid, l'Ibex-35, a obtenu en 2002 un bénéfice net de 125 millions d'euros (+24,7% sur 2001) pour un chiffre d'affaires de 460 millions d'euros (+11,1%).
Ce communiqué affirme également que "l'offre (des sociétés italiennes) est largement en-dessous de la valeur du patrimoine" de Metrovacesa, tout en soulignant que l'OPA incriminée "n'est accompagnée d'aucun plan stratégique" concernant le groupe de promotion immobilière visé.
Dans un bref communiqué diffusé vendredi en début de matinée, le conseil d'administration de Metrovacesa s'était borné, sans fournir d'explication, "à recommander aux actionnaires de ne pas accepter cette offre". Il assurait que son refus était basé sur un rapport de Merrill Lynch Capital Markets.
L'OPA des sociétés italiennes portait sur 75% de Metrovacesa, contrôlé par Bami, le numéro deux du secteur en Espagne, et proposait 25 euros par action.
Le rejet de l'OPA intervient après une opération destinée, selon la presse économique, à faire échouer le projet de Quarta Iberica et Astrim. Une participation de 7% de Metrovacesa, détenue par Abu Dhabi Investment Authority, a été vendue ces derniers jours à la caisse d'épargne espagnole, Caja Monte, et aux entreprises espagnoles Expo-An et Grupo de Empresa HC, liées à Caja Monte.
Dans son édition de mardi, le journal madrilène Expansion soutenait que les autorités boursières espagnoles avaient ouvert une enquête pour savoir si la vente de cette participation à 28,3 euros l'action a été concertée avec le principal actionnaire de Metrovacesa, Bami.
En cas d'existence d'une entente avec Bami pour éviter l'OPA lancée par Quarta Iberica et Astrim, le deuxième groupe immobilier espagnol se verrait obligé de déposer une contre offre, ajoutait Expansion. La Commission nationale du marché des valeurs (CNMV) avait refusé de commenter cette information.
Metrovacesa, dont les titres cotent à l'indice phare de la Bourse de Madrid, l'Ibex-35, a obtenu en 2002 un bénéfice net de 125 millions d'euros (+24,7% sur 2001) pour un chiffre d'affaires de 460 millions d'euros (+11,1%).