Le ministre de la Culture et de la Communication a présenté une stratégie immobilière rigoureuse. La pupart des projets parisiens mis en place par ses prédécesseurs sont toutefois maintenus.
" C'est la première fois que l'on tente, ici dans ce ministère, d'avoir une vision globale des projets immobiliers à un instant T ", a déclaré Jean-Jacques Aillagon en ouverture d'une conférence de presse consacrée au patrimoine et aux projets immobiliers du ministère, avant d'ajouter : " j'ai voulu cette remise à plat ".
Le ton étant ainsi donné le ministre n'avait plus qu'à présenter " les choix ou principes [qu'il a] arrêtés ". " Ces choix concernent tout d'abord les projets engagés dont je confirme la mise en uvre, après en avoir infléchi, rectifié et amélioré les modalités ", a-t-il affirmé ensuite. Il a ainsi confirmé la réunion de différents services du ministère au sein de l'Ilot des Bons Enfants ", ce qui permettra de limiter l'éclatement géographique, source de dysfonctionnements ".
Un autre projet est maintenu. Il s'agit du 51, rue de Bercy. " Ce projet sera désormais connu sous le nom de Cinémathèque Française ". Prenant place dans le bâtiment construit par l'architecte Franck O. Gerby, il nécessite des changements d'affectation induisant des travaux dans 80% des surfaces du bâtiment , avec un budget prévisionnel de 28 millions d'euro.
" La Cité de l'architecture et du patrimoine " verra le jour dans le Palais de Chaillot à l'horizon 2005, les travaux devant être engagés au cours du premier trimestre 2003. Ce projet doit favoriser un renouveau du musée des monuments français dans un musée d'architecture, un lieu de diffusion de l'architecture contemporaine et un cadre institutionnel clair pour l'école de Chaillot. Les maîtres d'uvre Jean-François Lagneau, Jean-François Bodin (ACMH) et le GAO auront la charge de 21.000m², dotés d'un budget prévisionnel de 55,43 millions d'euro.
Le Grand Palais, dont les travaux de renforcement des fondations et la restauration ont commencé en août 2001 et se poursuivront jusqu'à fin 2005, sera en partie (essentiellement la nef) consacré au manifestations commerciales et culturelles. Le ministre a par ailleurs confirmé le projet de l'Institut National de l'Histoire de l'Art (INHA), tout en le révisant en fonction des besoins de la BNF et des départements spécialisés de cette institution.
De nouveaux projets
Très important, deux projets jusque-là envisagés, sans qu'un budget leur soit accordé, ont été mis en avant. Il s'agit du relogement des deux écoles d'architectures, celle de Paris-Belleville et celle de Paris-Val de Seine. La première s'installera pour la rentrée 2005 dans les locaux de l'ancien lycée Diderot dans le 19ème arrondissement, à l'issue des travaux de restauration conduits par l'architecte Jean-Paul Philippon, la deuxième déménagera pour la rentrée 2005 sur le site de l'ancienne usine d'air comprimé de la SUDAC, dans le 13ème arrondissement. Les travaux seront réalisé par l'architecte Frédéric Borel.
Au chapitre des nouvelles institutions culturelles, le ministre a confirmé que la Galerie nationale du Jeu de Paume était appelée à se reconvertir en 2004 en un espace consacré à "la photographie ancienne, comme aux expressions les plus récentes (vidéo, multimédia) qui témoignent des mutations de l'image". Il a également confié une mission sur l'étude d'une installation d'un département des arts décoratifs du XXème siècle sur le site du Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie (MAAO), dont les collections figureront dans le futur musée du Quai Branly.
Parmi les projets qui méritent, selon lui, "une plus grande concertation", autrement dit remis à plus tard, figurent ceux d'une salle symphonique à Paris, irréalisable sans la participation de la ville et de la région, et de la Cité des Archives, dont le budget envisagé jusqu'ici n'incluait pas la restauration du Centre historique des archives nationales du Marais.
Le ministre a conclut en insistant sur sa "volonté déterminée de mettre un frein à la prolifération de projets sur Paris intra-Muros". Ce souci de rigueur s'illustre d'ores et déjà par l'annonce du déménagement en février 2003 de l'Institut Français d'Architecture (IFA) de la rue de Tournon au MAAO (Porte Dorée), en attendant son installation future à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, et celui du Centre National de la Photographie de la rue Berryer (8ème arrondissement) au Jeu de Paume.
Cette volonté de " décentraliser " hors de Paris les projets " procède également et surtout de la nécessité de rééquilibrer l'action du ministère en direction du reste du territoire ", a ajouté le ministre, n'évoquant à ce sujet que le projet du musée des civilisations de l'Europe et de la méditerranée à Marseille.
Ces déménagements permettront d'économiser les frais de location des anciens locaux. Par ailleurs, la poursuite du projet, légèrement modifié de l'Immeuble des Bons Enfants (pour l'automne 2004), près de la rue de Valois, permettra de regrouper l'essentiel des services de l'administration centrale du ministère de la Culture, aujourd'hui éclatés sur 17 sites. D'autres travaux de réaménagements suivent leur cours: le Centre national de la danse rouvrira en juin 2003, le Théâtre de l'Odéon à l'automne 2005, le Musée de l'Orangerie (Tuileries) à l'automne 2004.
Le ton étant ainsi donné le ministre n'avait plus qu'à présenter " les choix ou principes [qu'il a] arrêtés ". " Ces choix concernent tout d'abord les projets engagés dont je confirme la mise en uvre, après en avoir infléchi, rectifié et amélioré les modalités ", a-t-il affirmé ensuite. Il a ainsi confirmé la réunion de différents services du ministère au sein de l'Ilot des Bons Enfants ", ce qui permettra de limiter l'éclatement géographique, source de dysfonctionnements ".
Un autre projet est maintenu. Il s'agit du 51, rue de Bercy. " Ce projet sera désormais connu sous le nom de Cinémathèque Française ". Prenant place dans le bâtiment construit par l'architecte Franck O. Gerby, il nécessite des changements d'affectation induisant des travaux dans 80% des surfaces du bâtiment , avec un budget prévisionnel de 28 millions d'euro.
" La Cité de l'architecture et du patrimoine " verra le jour dans le Palais de Chaillot à l'horizon 2005, les travaux devant être engagés au cours du premier trimestre 2003. Ce projet doit favoriser un renouveau du musée des monuments français dans un musée d'architecture, un lieu de diffusion de l'architecture contemporaine et un cadre institutionnel clair pour l'école de Chaillot. Les maîtres d'uvre Jean-François Lagneau, Jean-François Bodin (ACMH) et le GAO auront la charge de 21.000m², dotés d'un budget prévisionnel de 55,43 millions d'euro.
Le Grand Palais, dont les travaux de renforcement des fondations et la restauration ont commencé en août 2001 et se poursuivront jusqu'à fin 2005, sera en partie (essentiellement la nef) consacré au manifestations commerciales et culturelles. Le ministre a par ailleurs confirmé le projet de l'Institut National de l'Histoire de l'Art (INHA), tout en le révisant en fonction des besoins de la BNF et des départements spécialisés de cette institution.
De nouveaux projets
Très important, deux projets jusque-là envisagés, sans qu'un budget leur soit accordé, ont été mis en avant. Il s'agit du relogement des deux écoles d'architectures, celle de Paris-Belleville et celle de Paris-Val de Seine. La première s'installera pour la rentrée 2005 dans les locaux de l'ancien lycée Diderot dans le 19ème arrondissement, à l'issue des travaux de restauration conduits par l'architecte Jean-Paul Philippon, la deuxième déménagera pour la rentrée 2005 sur le site de l'ancienne usine d'air comprimé de la SUDAC, dans le 13ème arrondissement. Les travaux seront réalisé par l'architecte Frédéric Borel.
Au chapitre des nouvelles institutions culturelles, le ministre a confirmé que la Galerie nationale du Jeu de Paume était appelée à se reconvertir en 2004 en un espace consacré à "la photographie ancienne, comme aux expressions les plus récentes (vidéo, multimédia) qui témoignent des mutations de l'image". Il a également confié une mission sur l'étude d'une installation d'un département des arts décoratifs du XXème siècle sur le site du Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie (MAAO), dont les collections figureront dans le futur musée du Quai Branly.
Parmi les projets qui méritent, selon lui, "une plus grande concertation", autrement dit remis à plus tard, figurent ceux d'une salle symphonique à Paris, irréalisable sans la participation de la ville et de la région, et de la Cité des Archives, dont le budget envisagé jusqu'ici n'incluait pas la restauration du Centre historique des archives nationales du Marais.
Le ministre a conclut en insistant sur sa "volonté déterminée de mettre un frein à la prolifération de projets sur Paris intra-Muros". Ce souci de rigueur s'illustre d'ores et déjà par l'annonce du déménagement en février 2003 de l'Institut Français d'Architecture (IFA) de la rue de Tournon au MAAO (Porte Dorée), en attendant son installation future à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, et celui du Centre National de la Photographie de la rue Berryer (8ème arrondissement) au Jeu de Paume.
Cette volonté de " décentraliser " hors de Paris les projets " procède également et surtout de la nécessité de rééquilibrer l'action du ministère en direction du reste du territoire ", a ajouté le ministre, n'évoquant à ce sujet que le projet du musée des civilisations de l'Europe et de la méditerranée à Marseille.
Ces déménagements permettront d'économiser les frais de location des anciens locaux. Par ailleurs, la poursuite du projet, légèrement modifié de l'Immeuble des Bons Enfants (pour l'automne 2004), près de la rue de Valois, permettra de regrouper l'essentiel des services de l'administration centrale du ministère de la Culture, aujourd'hui éclatés sur 17 sites. D'autres travaux de réaménagements suivent leur cours: le Centre national de la danse rouvrira en juin 2003, le Théâtre de l'Odéon à l'automne 2005, le Musée de l'Orangerie (Tuileries) à l'automne 2004.